Maxime Compaore

Pratiques et croyances : pourquoi portent-elles le même collier?

 

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Chaque peuple à ses coutumes, ses croyances et bien évidemment ses pratiques qui se sont transmises de père en fils et se perpétuent de génération en génération. Cependant, certaines d’entre elles sont abandonnées par l’homme parce que ne répondant plus à son époque et aspiration. Elles sont donc considérées comme mauvaises, d’autres au contraire ont la vie longue.

Pays de diversité culturelle, le Burkina Faso est riche d’une soixantaine d’ethnies avec des pratiques et des croyances différentes.

Dans une société, si vous êtes étranger vous aurez peut-être envie de vous interroger sur les coutumes et pratiques culturelles ou autres de cette société. Chaque chose a sa signification et il faut bien se renseigner. Certaines de ces faits et choses peuvent être dans le langage, le comportement, la manière de  saluer, dans les faits et gestes les vêtements et parures…

Vous avez certainement constaté que les enfants burkinabè (fillettes comme garçonnets) portent à leur cou le même collier. Vous vous êtes peut-être dit que leurs parents n’en trouvent pas de mieux faute de moyens.

En effet, au Burkina les enfants de bas âge de moins 3 ans et demi portent à leur cou ce fameux collier sans grand ornement. Fait de fil blanc et paré de petites perles. D’après les croyances qui se sont répandues, ce collier aurait des vertus médicinales qui épargneraient les douleurs de la dentition et les maladies opportunistes que cette période occasionne chez l’enfant.

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Est-ce une simple croyance ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour les parents c’est plus qu’une simple croyance et chaque enfant l’aura à son cou.

 

Maxime COMPAORE pour zembalacultur.


Le Soumbala

Le Soumbala  est une épice traditionnelle que les femmes Burkinabè, jusqu’à nos jours, perpétue sa tradition dans les arts culinaire, connaissant bien sûr ces vertus. Il renferme le goût de plusieurs condiments à la fois à en croire les plus avertie de la saveur.

Photo / zembalacultur Zoumbala prêt pour consommation
Photo / zembalacultur Zoumbala prêt pour consommation

Avant que les arômes manufacturé et autre produit chimique importé, comme la CubeMaggi ne rentre dans nos mœurs et autre coutume alimentaire, il y’avait cependant, dans nos société traditionnelle, des arômes et d’autre condiments bio qui n’a rien à envier au produit chimique, de leur lot de danger et d’effet secondaire sur la santé.

Sous l’ombre du grand karité, derrière les cases ronde, les femmes vaguent à leur occupation quotidienne, décortiquant à cet effet la noix du Néré. La fabrication du Soumbala demande beaucoup d’effort et surtout de la patience car son processus de transformation prend énormément de leur temps. Environs 3 à 4 jours de traitement afin d’obtenir un produit fin prêt à la consommation.

 

En effet, les noix de l’arbre du Néré doit d’abord être égrainé, décortiquer, sélectionner, traiter manuellement et soigneusement avant d’être fermenté. Le résultat final est très apprécié. Le Soumbala fin prêt assaisonne toute sorte de sauce. Celle du tô, de la soupe de poison, de viande, et surtout du riz

Au Burkina-Faso on aime tous le fameux riz au Soumbala ou le « Moui-kolgo » en langue moagha. Peu sont les restaurants de la ville d’ailleurs qui n’ont pas le riz gras au Soumbala dans leur menu.

D’autant dirons que c’est le CubeMaggi à l’état traditionnel, propre, et sans produit chimique. Il se vent dans les marchés tout comme dans les quartiers à un prix très bas qui fait du Soumbala un produit accessible à toutes les couche sociale. Hors mi le bon goût qu’il donne, les vitamines qu’il renferme, le Soumbala aurait des vertus thérapeutiques aussi connu, à savoir, régler des tensions artérielles.

Dans quel ménage au Burkina-Faso il vous ait arrivé de manquer du Soumbala dans les provisions ? C’est moins sûr.

 

Maxime COMPAORE poue Zembalacultur.


Jazz à Ouaga, 22e édition

Comme les grains d’un chapelet, les évènements culturels s’égrainent et se succèdent les uns après les autres comme il est de tradition au pays des hommes intègres.

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A peine la Semaine nationale de la culture clôturée 29 mars dernier, place est faite au jazz. Depuis une semaine déjà Ouagadougou est sous l’ambiance musicale. En effet, la 22e édition du festival international du Jazz « JAZZ A OUAGA 2014 » à amorcé ces festivités le 25 de ce mois. Et comme l’on sait de ce festival, a transformé à l’occasion la ville de Ouagadougou en un véritable plateau de l’improvisation du saxo, de la trompette, de l’accordéon et de l’harmonica.

Il fallait être là pour le vivre.

Voilà déjà plus de vingt ans que jazz à Ouaga existe et aujourd’hui continue son petit bonhomme de chemin. Selon des festivaliers, c’est un festival qui a toujours réussi son pari de réunir les jazzmans d’Afrique et du reste du monde dans un seul lieu « Ouagadougou » capitale de la culture.

Pour la 22 édition cette année, un ténor de la Kora, le Malien Toumani Diabaté a assuré l’ouverture en compagnie du Duo Toumani et fils.

On fera honneur à de grands noms du jazz européen, américain et d’Afrique à l’image de James Brown, Ray Charles, Wayne Newton, The Temptation, pour ne citer ceux-là. Autres têtes d’affiche : Gyedu-Blay Ambolley du Ghana, Franco Na Biso de France, Sweet Lipzz Quartet des Etats-Unis, Spaicy du Canada, sont appelés à investir l’Institut français de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso afin de communier des vibrations jazzistiques au public burkinabè

Le festival, c’est aussi les plateaux Jazz performance qui permettent la découverte de nouveaux talents, un espace ouvert au public tous les soirs à la K’fête de l’Institut français.

Depuis quelques années, le festival grandit, innove et se démocratise à travers ; d’une part, « les afters de Jazz à Ouaga » où le grand public est invité à partager et vivre à ciel ouvert des concerts gratuits à la place de la nation transformée à l’occasion en « village du festival ». Il y a aussi la Caravane du jazz qui décentralise l’évènement et également Jazz School qui permet entre autres aux élèves des établissements scolaires d’être de la fête.

 

Maxime Compaoré pour ZEMBALACULTUR


SEMAINE NATIONALE DE LA CULTURE 17 EDITION

La 17ème édition de la Semaine National de la Culture (SNC) vient de refermé ces portes le samedi dernier sous une note jugé satisfaisante, à en croire, en tout cas, M. Sidi TRAORE Directeur Général de la SNC. Rappelons que c’est la maison de la culture qui a servi de cadre pour clore en apothéose cette 17ème édition. Pour l’occasion, l’heure était donc à la récompense pour les artistes qui s’étaient engagé depuis l’ouverture en compétition.

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Photo ouverture SNC (lefaso.net)
Photo ouverture SNC (lefaso.net)

Le moins que l’on puisse retenir, s’est que la capitale Ouagadougou semblait, la semaine dernière vidé de ces artistes et hommes de culture, du fait de l’appel de Bobo, dont ils devraient impérativement répondre présent. Durant une semaine alors, toute une ville vibrait. Toute une semaine consacré à la célébration de la culture dans toutes ses facettes. Comme quoi, la culture reste la colonne vertébrale du développement dans nos contrées.

C’était le 22 Mars dernier que le premier coup de cloche s’était fait entendre jusqu’au-delà de nos frontières. En effet, la Semaine National de la Culture est une biennale culturelle et était à sa 17ème édition en cette année 2014. Il se tient traditionnellement dans la ville de Sya (deuxième capitale du Burkina faso). C’est un évènement de grande envergure à la quelle les participant fusent de partout à chaque édition, afin de prendre part à l’échange des cultures.

A l’instar du SIAO, les nuits atypiques de Koudoukou, le FESPACO…évènement à dimension internationale dont comptabilise le Burkina faso, la singularité de la Semaine National de la Culture est qu’elle renferme à elle seul plus d’un volet de la culture.

zembalacultur (éffervescence rue marchande SNC)
zembalacultur (éffervescence rue marchande SNC)

Excepté les tires à l’arc, les luttes traditionnelle, la foire commerciale, les plateaux off, la SNC est enrichi grâce, non seulement de l’engagement des artistes Burkinabè mais par l’apport des expatriés. Les exposants étrangers apportent leur savoir-faire et leur culture à travers le Village des communauté qui est un espace où toute les communautés participante s’y retrouve. L’on soutiendrait mordicus que ce Rendez-vous évènementiel est un carrefour où exposant et visiteur chacun y trouve son compte.

D’ores et dejà, note est prise dans les calepins pour se souvenir du rendez-vous de 2016 pour la prochaine édition.

 

Maxime COMPAORE pour zembalaculture


NOUVEL ALBUM DE L’ARTISTE NOUSS NABIL

Nouss et le RUUDGA ; l’aventure continue

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Nouss Nabil est maître de « RUUDGA ». Qualificatif qui lui colle bien.

« KABSIDA WENDE » « implore le Dieu tout puissant » littéralement traduit du Mooré. Ainsi s’intitule l’album bien concocté de 14 titres chanté en mooré, en dioula et en français. C’est un condensé de fusion musicale d’inspiration de terroir moagha, de la musique mandingue, du blues, de jazz etc…

Soigneusement composée, c’est une musique qui se laisse écouter, qui met de l’ambiance, et qui vous amène en voyage où le rythme seul vous sert de viatique. C’est un album qui vient réaffirmer une fois de plus de l’immense richesse que renferment les instruments de musique traditionnelle Burkinabè.

La conférence de presse pour la sortie est prévue pour le 13 mars à 10 H 00 à l’institut français de Bobo Dioulasso.

C’est également une première que cet instrument du terroir se frotte aux instruments dite  moderne pour donner une sonorité rarissime comme l’on peut le remarqué à travers le feat

Nouss Nabil Feat. Dougoutigui – Ruudga Blues

L’artiste Nouss Nabil, après avoir partagé son expérience d’amitié avec l’instrument à travers un films documentaire le Ruudga, un instrument de musique qui parle et avoir parcouru le monde avec son instrument le RUUDGA (Violon traditionnel) dont il est le précurseur, il revient a cet effet parachever avec un album de très belle facture au bonheur de ceux  qui aiment les sonorités rare. Album a avoir absolument dans vos bacs à disque.

Maxime COMPAORE pour zembalacultur