Maxime Compaore

DEDICACE : nouvel opus « Alpha Omega »

L’un des meilleurs de leur génération en matière de Reggae au Burkina-Faso ont présenté leur album à la presse national le vendredi 11 Août 2017 au jardin de la musique REEMDOGO. Le dit album est baptisé « Alpha Omega » et comporte 12 titres bien enlevé. Il est chanté dans plusieurs langues à savoir ; essentiellement en français, en mooré, en Dioula et quelque mot de l’anglais, et arabe.

C’est en effet, en 2016 que DIALLO Abdoulaye alias « SABABOU » et OUEDRAOGO Mathieu alias « WENDEMI BASNERE » se sont rencontre par la force des choses. Ils forment alors un groupe auquel ils donnent le nom de « Mystère Groupe ». Partageant les mêmes inspirations et étant sur les mêmes longueurs d’onde, ils décident de rentré en studio en 2017. Sous la griffe de l’arrangeur du nom de KAFANDO D Levie, ils concoctent alors un album de 12 titres qu’ils ont baptisé « Alpha Omega » à DELVIS PRODUCTION. A stipuler leur presse book.

A travers la musique produit par ‘’Myster Group’’, le métissage des cultures s’exprime à travers les sonorités qui l’a colore. En effet, des instruments de musique traditionnelle tel que Kundé, le Djembé et le Lounga entre autre s’invite pour faire de l’Album Alpha Omega des airs d’Afro-reggae. Le titre Ottéssé peut etre lu et télécharge sur: https://soundcloud.com/zembalaculture/03-ottesse

Une défaillance dans l’organisation ? Oui, Quelque retard a été constaté par rapport à l’heure fixer pour la dite conférence de presse dédicacé. Annoncer pour 16h 30 minutes, c’est finalement à 18h moins que le staff managérial a pu s’installé véritablement.

la presse à l’écoute des réponses a leur question / crédit photo zembalacultur

Apres des excuses adressé aux hommes de médias, les 12 titres de l’album ont été égrainé et expliquer de boue en boue par Maxime COMPAORE, attaché de presse des artistes. L’œuvre trait de diverses thématiques à savoir ; les choix et décision que l’on puisse faire dans la vie, le pardon et la paix, la spiritualité et tant d’autre fait socio. Globalement, le chronogramme établi a pu être déroulé comme prévu et dans le timing. Même si, cependant, certaines organes de presse présente mettaient de la pression parce qu’ayant d’autre couverture médiatique à faire dans la même soirée.

Apres les questions réponse, les journalistes ont eu droit à la projection de 2 clips vidéo réalisé par les artistes et extrait de leur œuvre. De la restauration et une prestation Play back.

le CD promo / crédit photo zembalacultur

Rendez-vous est donné pour le spectacle live de Myster Group d’après les promesses de « Wendemi BASNERE » l’un des membres du group. L’ambiance était bon enfant. Les mélomanes avaient à leur disposition des CD vente sur place et des Tee-shirts à l’effigie des artistes.

Le staff managérial est disponible et ouvert pour toute collaboration, proposition et projet musical. Info line +226 79 25 34 57 / 71 32 05 37 / 76 12 49 41

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR.


FESTIVAL NUIT DE CONTE AU VILLAGE : Wa Tid Solem

La 12e éditions du Festival Nuit de conte au village « Wa Tid Solem » qui veux dire «  Vient ! On va faire des contes » s’est tenu du 09 au 12 Mars 2017 à Sissamba, dans la commune de La-Toden appartenant à la province du Passoré. Sissamba, distant de 129 km de la capitale Ouagadougou abrite traditionnellement le site du Festival depuis sa première édition.

Crédit photo zembalacultur/ La nuit du conte a Sissamba

 

En effet, la Compagnie Théâtrale le Roseau (CTR) Lauréat du LOMPOLO 2016, structure organisatrice du Festival perpétue la tradition de l’art de l’oralité à travers ses activités. Il organise d’ailleurs des nuits de conte tous les derniers mercredi de chaque mois à son siège situé à WEMBTENGA et le Festival tous les ans à Sissamba. Cette année, le Festival Nuit de Conte au Village était à sa 12 e édition, sous le thème de « cohésion sociale et de patriotisme pour l’édification d’une société de paix ». Il a été placé sous le patronage de Monsieur Tahirou BARRY, Ministre de la culture, des arts et du Tourisme et sous le parrainage de Monsieur Saidou TIENDREBEOGO PDG de ETIS.

Crédit photo zembalacultur/ Accueille & chant debienvenu

A 8h déjà, les artistes composés de comédiens, musiciens, slameurs, conteurs ont embarqué à bord de 2 minicars depuis le siège du CTR pour Sissamba. Malgré les tracasseries sur le tronçon, ils ont été ponctuels pour l’ouverture officielle qui a vu la participation des autorités coutumière et politique. L’occasion était donné au coordonnateur à l’ouverture d’ailleurs de formuler le vœu de voir grandir encore plus le Festival. De faire de Sissamba une bibliothèque, un pôle culturel important doté d’infrastructure digne de ce nom et du représentant du ministre de la culture de rassurer  que les doléances seront transmises à l’autorité compétente.

Crédit photo zembalacultur/ rejouissance populaire & danse traditionnelle

Les habitants de Sissamba et des localités environnante, massivement mobilisé prouve leur grand intérêt et attachement à l’évènement.

La 12e édition du Nuit de Conte au Village cette année à eu un programme riche avec des innovations. Après le discours des officiel, l’animation musicale à poursuivi par des troupes de danse traditionnelle ponctué de remise de prix à des lauréats d’un concours de conte précédemment organisé pour les écoliers du cours primaire élémentaire de la province du Passoré.

Crédit photo zembalacultur/ conte des élèves conteurs

C’est afin à 21h que les conteurs se sont succédé avec des contes de la savane Africaine. Des histoires qui ont existé depuis la nuit des temps ; des, Il était une fois…, du Roi lion…, de l’homme sage du village…. Des contes qui n’ont laissé aucun festivalier indifférent.

Tout le long qu’a duré le Festival, la nuit tombé était les moments les plus attendu. Les personnes de tout âge ; vieux, enfant, femme et homme se laissent captivé et voyage aux dire des conteurs.

Crédit photo zembalacultur/ nuit de conte à Silmougou

L’objectif que s’est fixé le comité d’organisation, d’après le coordonnateur général Monsieur Jean Edouard ZEMBELOGO, c’est de faire de tel sorte que le Festival cette année puisse se décentralisé. De ce fait, La-Toden, Bagaré, Silmiougou…, pour ne citer que ces localités autre que Sissamba ont vibré au rythme des contes et de façon simultané.

Crédit photo zembalacultur/ Le Coordonnateur général du Festival

Le Festival Nuit de Conte au Village est aussi une opportunité de rencontre, de partage et de découverte. Cependant, les festivaliers sont venu de divers horizon à savoir ; Bobo dioulasso, de Kaya, de Banfora, de Ouagadougou, de Ziniaré et de la France.

Du conte, de la musique, mais également des causeries ont rythmé le Festival Nuit de Conte au Village. Les festivaliers ont d’ailleurs été enrichis et ressourcer de leur culture lors des séances de causeries avec les anciens du village de Silmougou (village des Silmi-mossé). Il était question d’élucidé des sujets culturel de grande importance à savoir ; les Totems, les signes et les comportements de dame nature. Le grand Tamarinier, servi de cadre pour cet effet avait l’allure d’un Baobab. D’après les dires des anciens, le choix du Tamarinier n’est pas un fait du hasard. C’est l’arbre à palabre du village et il renferme toutes leurs histoires il y a des siècles à nos jours.

Crédit photo zembalacultur/ sous l’arbre à palabre avec les anciens

Le Festival est un rendez-vous phare et très attendu par les habitant de la commune de La-Toden et surtout du village de Sissamba. Les artistes quant à eux ne marchandent pas leur participation quand il s’agit du Festival Nuit de Conte au Village. Beaucoup sont à leur deuxième voir dixième participation. Certains ont affirmé que le Festival est non seulement un lieu de partage, de découverte mais de collaboration et de prise de contacts.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR.


ET LE 21 JUIN LEUR EST DEDIE: fête de la musique

Comme il est de tradition, depuis longtemps, le Burkina-Faso n’a jamais été en marge de cette effervescence musicale célébré  partout dans le monde chaque 21 du mois de Juin (la fête de la musique). Ici, il n’est jamais un évènement spontané, prompt ou éphémère mais plutôt célébré de manière la plus faste et de façon décentralisé.

Crédit photo zembalacultur/ troupe traditionnelle scène au musée national
Crédit photo zembalacultur/ troupe traditionnelle scène au musée national

 

Depuis l’année de la déportation du dit fête de la musique sous nos cieux, les mélomanes Burkinabè quant à eux, se sont fait habitué à la célébré d’une manière unique, à savoir ; des plateaux de scènes à l’air libre, gratuit et cela pendant plusieurs jours avant et après le Jours-J. dans la seul ville de Ouagadougou, en effet, on en dénombre difficilement les plateaux qui propose des scènes. Les institutions étatique, à travers son ministère en charge de la culture, les structures privé tel que ; institut Burkinabé et français, les structures événementielle, tous, s’activent pour offrir une fête digne à la musique.

UNE OCCASION DE VOIR ECLORE DE NOUVEAU EVENEMENT

Le 21 Juin, depuis qu’il est reconnu ici comme étant une journée consacré à la musique, il est devenu depuis un certain temps l’occasion de voir éclore de nouveau événement ou festival dédier à la musique. De ce faite, les entrepreneurs culturel mettent les petits plats dans les grands et se rivalise d’organisation. Ceux en panne d’activité il y’a belle lurette trouvent par conséquent de bonne raison de se faire entendre. Les plateaux pour spectacle s’installent de part et d’autre ; centre culturel, Institut, bar, espace culturel, bref. Toute la ville et sa périphérique vibre.

Crédit photo zembalacultur/ instrumentistes lors de la fête de la musiquel
Crédit photo zembalacultur/ instrumentistes lors de la fête de la musiquel

ARTISTIQUEMENT, PERSONNE NE CHOME

Vu le nombre pléiade des scènes de spectacle dans la ville de Ouagadougou. ces artistes musicien ne chôme point en ces jours. Qu’’il soit chanteur ou instrumentiste. C’est manifestement, la fête de la musique au sens large du terme. Aucune monotonie, ni de ségrégation artistique aucune. Les scènes sont ouvertes non seulement aux artistes musiciens évoluant dans le play-back  mais aussi à ceux du live. Chacun y trouve son compte. Les artistes en herbe tout comme ceux confirmé. La musique traditionnelle et ceux du tradi-moderne. Tous les registres, genre, folklorique et ceux de la tendance nouvelle.

En effet, du 17 au 24 Juin, la musique est célébrée comme il se doit au Faso. C’est néanmoins l’occasion à laquelle les artistes musicien, eux tous, ou du moins ceux-là qui le veulent, sont à pied d’œuvre, exerce pleinement leur savoir-faire ou du moins vivre réellement de leur art.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR


LA PARENTE A PLAISANTERIE : de valeurs culturelles qui va au-delà de la tradition

La Parenté à plaisanterie aussi appelé le « Rakiré » en langue moagha est une valeur culturelle d’autre fois qui se pratique toujours dans nos sociétés Africaine. Au Burkina-Faso, cette pratique est vivace et plusieurs évènement, quel soit heureux ou malheureux est une occasion de la pratiquer. Si certaine pratique dite traditionnelle se perpétue de nos jours, c’est que ses pratiquants en savent l’importance et ont mille et une raison de le conserver et cela jalousement.

Copyright zembalacultur/ un marchand Mossi transportant ses marchandises
Copyright zembalacultur/ un marchand Mossi transportant ses marchandises

MANIFESTATIONS

La Parenté à plaisanterie est une pratique qui se manifeste par le langage, c’est-à-dire que la plus part du temps, c’est uniquement à travers le dialogue entre deux ou plusieurs personnes qu’on peut savoir qu’ils sont parent à plaisanter. Tantôt les propos peuvent sembler injurieux, marrant, voir acerbe. Il peut se faire aussi par la posture de l’individu (fait et geste).

 

PRATIQUE

On se la voit pratiquer lors des PPS ou mariage traditionnel. A cet effet, les jeunes filles de la belle-famille dépouillent les amis et parents du marié, de leur bien matériel pour leurs restituer après avoir pris de pièces d’argent symbolique. De plus, il n’est pas rare de voir un cadavre saisi par une autre famille parent à plaisanter pour exiger de la famille du défunt une contrepartie. Dans la rue, elle se pratique également. Si l’on apprend que son vis-à-vis vient de telle région ou de telle ethnie.

 

ROLE DANS LA SOCIETE

La parenté à plaisanterie peut être considérée non seulement comme un facteur de cohésion mais aussi comme un socle qui amortissent les tensions sociales entre communauté au Burkina-Faso. Grâce à cette pratique, les uns envers des autres, des situations de querelles en phase de dégénérer ont pu reprendre d’autre tournure de bon humeur. En effet, le Burkina-Faso a connu en Octobre 2014 une insurrection populaire d’où le risque de le voir sombré dans le chao et l’instabilité politico-économique et sociale s’avérait évidente. Cependant, plusieurs facteurs ont pu maintenir la paix et la Parenté à plaisanterie en fait partie. Le pays qui compte une soixantaine de communauté qui se distinguent les uns des autres par la langue, les us et coutumes, la pratique et cohabitent de façon harmonieuse.

La parenté à plaisanterie à jouer un rôle très important dans la société traditionnelle et est de même dans nos sociétés actuelles. Pour ce qui est du Burkina-Faso, plusieurs initiatives encouragent sa tradition. A l’exemple du Semaine National de la Culture, avec son village des communautés, représentant la parenté à plaisanterie, il y a aussi des festivals ou les différents parent à plaisanter se rencontre et se rivalise dans bon nombres de domaine.

 

NB : sur la photo : un marchand mossi transportant ses vivres, son engrais, ses volailles et ses deux esclaves Samos sur l’axe Ouagadougou – Mogtédo

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR


Un accessoire traditionnel à la corbeille

Notre société dite moderne s’est pervertie et considérablement déshumanisée en ne respectant plus certaines traditions et valeurs ancestrales estiment des conservateurs. Cette façon de penser peut avoir sa part de vérité, mais force est de convenir que nombre de ces pratiques ex : la scarification ethnique sont aux antipodes de la vie actuelle. 

photo zembalacultur / portrait de visage Balafré
photo zembalacultur / portrait de visage balafré

Au fil de la civilisation de l’humanité, les hommes ont toujours eu des traits caractéristiques ou éprouvé le besoin de s’identifier. Les croyances, le langage, les pratiques sont autant d’aspects qui permettent de les différencier et renseignent sur leur identité propre.

Dans la société traditionnelle africaine, voire celle du Burkina Faso en particulier, le langage, les croyances, la couleur de la peau et les noms de famille ne  pouvaient indiquer à vue d’œil l’appartenance d’un individu à sa caste. De là est venue l’idée de la scarification. Chaque peuple en Afrique pour ceux qui la pratiquaient avait les balafres types qui affichaient son identité.

Les scarifications ethniques visibles sur le corps et le plus souvent sur le visage (balafre sous forme de plaie cicatrisée) sont des signes particuliers faits sur le visage dès l’enfance. Pour certains peuples, ces scarifications sont pratiquées la plupart du temps au moment de la circoncision.

Les balafres comme on les appelle couramment dans nos sociétés actuelles auraient été un document d’identification; une carte nationale d’identité, un passeport personnel, ou plus encore, car à vue d’œil, l’on pouvait se faire une idée de l’individu qui les porte.

photo google / visage d'enfant Balafré
photo Google / visage d’enfant balafré

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la vie en société, les questions qui primaient étaient le savoir-vivre ensemble, la chaleur humaine, la solidarité et l’hospitalité.On estimait secondaire, l’ âge d’un individu,  sa profession, etc.

Les balafres sont de moins en moins acceptées aujourd’hui. De plus avec les nouvelles techniques d’identification cette pratique n’a plus sa raison d’être, et pour cause, la tradition se perd.

 

Maxime COMPAORE @ZEMBALACULTUR.