Pratiques et croyances : pourquoi portent-elles le même collier?

22 juillet 2014

Pratiques et croyances : pourquoi portent-elles le même collier?

 

ZEMBALACULTUR

Chaque peuple à ses coutumes, ses croyances et bien évidemment ses pratiques qui se sont transmises de père en fils et se perpétuent de génération en génération. Cependant, certaines d’entre elles sont abandonnées par l’homme parce que ne répondant plus à son époque et aspiration. Elles sont donc considérées comme mauvaises, d’autres au contraire ont la vie longue.

Pays de diversité culturelle, le Burkina Faso est riche d’une soixantaine d’ethnies avec des pratiques et des croyances différentes.

Dans une société, si vous êtes étranger vous aurez peut-être envie de vous interroger sur les coutumes et pratiques culturelles ou autres de cette société. Chaque chose a sa signification et il faut bien se renseigner. Certaines de ces faits et choses peuvent être dans le langage, le comportement, la manière de  saluer, dans les faits et gestes les vêtements et parures…

Vous avez certainement constaté que les enfants burkinabè (fillettes comme garçonnets) portent à leur cou le même collier. Vous vous êtes peut-être dit que leurs parents n’en trouvent pas de mieux faute de moyens.

En effet, au Burkina les enfants de bas âge de moins 3 ans et demi portent à leur cou ce fameux collier sans grand ornement. Fait de fil blanc et paré de petites perles. D’après les croyances qui se sont répandues, ce collier aurait des vertus médicinales qui épargneraient les douleurs de la dentition et les maladies opportunistes que cette période occasionne chez l’enfant.

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Est-ce une simple croyance ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que pour les parents c’est plus qu’une simple croyance et chaque enfant l’aura à son cou.

 

Maxime COMPAORE pour zembalacultur.

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