Maxime Compaore

Connaissez-vous tous les instruments de musique traditionnelle ?

Connaissez-vous les instruments de musique traditionnelle ? A cette question, beaucoup s’empresseront de répondre à l’affirmative. Le djembé, la kora, le doum doum… Et voilà ! Quand on parle d’instruments de musique traditionnelle, on fait la plupart du temps référence aux instruments de musique du terroir, connus et utilisés dans la musique contemporaine, ou ceux exposés dans les musées. Mais le nombre d’instruments méconnus ou inutilisés dans le métissage sonore sont plus nombreux que vous ne le croyez.

Le Lounga de la famille des Membranophones

Néanmoins, au Burkina Faso, on connaît de façon théorique les quatre grandes classifications des instruments de musique traditionnelle, à savoir ;

Les membranophones : ils se caractérisent par leur sonorité produite par une membrane sur laquelle on tape, à l’aide d’un morceau de bois ou à la main (tambour, Bendré).

Les idiophones : ils donnent leur sonorité à partir d’eux-mêmes. (Castagnettes et autre Clochettes)

Les aérophones : ce sont des instruments à vent. Leur sonorité se produit à l’aide du souffle.

Les cordophones : cela regroupe la grande famille des instruments de musique à corde tel que la Kora, le violon. Il est cependant difficile de pouvoir estimer un nombre précis de ces instruments. Il arrive que chaque ethnie en ait un qui lui est propre. Même si morphologiquement, ils peuvent se ressembler, ils se distinguent par le son qu’ils produisissent.

Le Burkina Faso compte un grand nombre d’ethnies, donc naturellement un grand nombre d’instruments. D’après certaines documentations, l’origine géographique des différentes familles d’instruments de musique se classe en quatre zones. On y trouve les aérophones ; les flutes et sifflets dans la région du Nord. Les membranophones ; dans la région du Centre, tel que tambours cylindrique et Tam-Tam. Au Sud, domine les idiophones (Balafon et xylophones). Une partie du Centre qui va en Ouest, regroupe les instruments à corde, (les cordophones) tel que Kora, violon.

Les instruments méconnus

Un grand nombre d’instruments de musique du terroir existent, mais reste méconnus des populations. La méconnaissance peut être due en partie à l’appartenance sociétale. Il faut appartenir à tel groupe ethnique pour connaitre tel ou tel instrument.

Des instruments rares et en voie de disparition, dû au fait que leur utilisation est codifiée. Certains instruments ne se jouent qu’en des circonstances bien spécifiques (rite et tradition). De telles situations limitent en effet sa promotion et précipitent la disparition de certains instruments. C’est le cas entre autre de l’arc à bouche et le Tianhoun, considéré comme un instrument mystique. Son histoire révèle que sa fabrication aurait été apprise à un chasseur par un génie. En effet, il est constitué de brin de roseau tissés, avec des membranes de néré et du Bambou.

le TIANHOUN

Les instruments modifiés

Il y a des instruments de musique traditionnelle hors classés. On peut les considérer comme des instruments de musique hybrides. Ils ne sont ni traditionnels ni modernes, mais tout simplement des instruments nés du génie des artistes. Ils y’en a tant qui force admiration et curiosité, non seulement par leur forme que par le son qu’ils donnent.

Ces instruments fabriqués, modifiés ou manipulés d’une manière ou d’une autre ont la plupart du temps prouvés de leur plus-value au patrimoine sonore. Le cas de l’artiste musicien Ima Hado, avec son instrument le « Kunde Bass« , qu’il a fabriqué de lui-même, en est une illustration.

Le Tiohoun du docteur Mafing Konde, instrument de recherche dont les lames sont en aluminium. Confectionné pour améliorer le rythme du Tiohoun, son bruit est différent du celui du bois.


CORONAVIRUS; La part de contribution de l’artiste BOUBSON

A l’instar des artistes chanteurs du monde entier qui ont donné de la voie pour contrer la propagation de la pandémie du Coronavirus, les artistes Burkinabé, en rang serré, n’en étaient pas en reste. L’artistes BOUBSON fait partie de ceux-là qui sont monté au créneau afin de lutter contre la maladie par leur savoir-faire artistique.

Personnels soignant croix-rouge Burkinabé

Les artistes Burkinabé se sont mis en effet en première ligne après les corps soignant afin d’opéré la magie de l’art. Comédiens, conteurs, artistes musiciens se sont levé dès les premières heures de la pandémie afin de sensibiliser sur les gestes préconisés pour faire face à la maladie

« CORONAVIRUS ; ma part de contribution » ainsi s’intitule le nouveau single de l’artiste BOUBSON. Les faits et geste qu’il faut adopter pour faire face à la menace du Covid-19 sont les maîtres mots dans cet opus. Chanté en 3 langues différentes à savoir ; le français, Mooré et Dioula dans le but de toucher le plus de monde.

En effet, NIKIEMA Aboubacar à l’Etat civil, BOUBSON car c’est de lui qu’il s’agit, s’est approprier de ses deux armes à savoir ; la musique et son statut de personnel soignant (Agent de santé à la croix rouge Burkinabé) afin de donner l’information juste à la population. Au-delà du message véhiculé, l’artiste s’appuie sur les sonorités du patrimoine sonore pour embellir ses mots. Le Koundé Moaga joué en live donne une certaine chaleur à la mélodie.

L’enregistrement de la chanson a été réalisé dans des conditions d’urgence. Dès que le premier cas suspect a été déclaré au Burkina-Faso, l’artiste s’est senti interpeler. Cet engagement social en temps de crise fait de l’artiste un entrepreneur social. D’ores et déjà, il fait appel à un de ses musiciens fétiche « le papa YACOUBA » virtuose du Koundé Moaga, pour un enregistrement à chaud. La mélodie rappel d’ailleurs le fameux Koundé du Laarlé Naaba. Enregistré en semi-Live au studio WEND KONTA. La chanson sort du lot et tourne en boucle dans les différentes stations de radio. Le clip tourné simultanément occupe tout aussi les chaines de télé du pays.

Ma part de contribution joint l’utile à l’agréable. Au-delà de la sensibilisation au geste barrière au COVID-19, la mélodie ne laisse personne indifférent.

Ecrit par Maxime COMPAORE


CONCERTO CONTE

Sur le terrain appelé REEMDOGO II de DASSASGHO, quartier de la ville de Ouagadougou, les riverains ont pu constater le jour du Samedi 25 Janvier, une installation pas d’ordinaire à l’extrémité sud du terrain. C’était le Concerto-Conte. Evènement tant prôné dans les réseaux socio par les acteurs du Collectif des Artistes Paroliers du Burkina.

Prestation du Conteur Wilfried OUEDRAOGO. Photo@ZEMBALACULTURE

En effet, le Collectif des Artistes Paroliers « CAP » qui s’est investi pour mission de promouvoir le conte et l’art de l’oralité s’apprêtait à livrer leur spectacle de conte en ces lieux (espace qui abriterait le bâtiment d’un espace culturel à entendre certain) non loin de l’espace culturel GAMBIDI. Il s’inscrivait dans le cadre du projet pépinière Urbaine de la ville de Ouagadougou.

En Afrique, l’éducation, le savoir vivre et le savoir-faire sont des valeurs qui se transmettait en grande partie à travers les contes et les légendes. De nos jours, le conte aurait-il sa place dans nos sociétés ? Avec la venue des Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication (NTC) et d’autre medias de distraction devenue la source d’instruction et de l’éducation. Au Burkina, les structure culturelle se lance à la promotion du conte à l’exemple du CAP qui en fait d’ores et déjà son cheval de batail.

Ainsi, par le concours de leurs partenaires, le CAP projette dans un futur proche offrir pareil spectacle dans plusieurs quartiers de la ville de Ouagadougou voir l’intérieur du pays.

Spectateurs au REEMDOGO II. Photo@ZEMBALACULTURE

Des artistes conteurs et paroliers sortie de son rend ont offert tour à tour des spectacles digne d’intérêt. Ils étaient au nombre de 6 conteurs à savoir ; Wilfried OUEDRAOGO, Hafissata COULIBALY, Hilaire NANA, Edwige KIEMTAREMBOUM, Pacôme KABORE et France Ngo MBOCK. Des artistes musiciens tel que : David ZOUNGRANA, Jean-Baptiste NACANABO et Lucien YERBANGA assurait le spectacle sonore.

Le public sortie nombreux n’ont cependant pas pu résister aux émotions et l’épreuve du voyage imaginaire dont offrait les contes et bercé par la musique en sourdine.

Ecrit par Maxime COMPAORE


ZEMBALACULTURE chez SAVANE MEDIAS

L’équipe dirigeante de ZEMBALACULTURE à mener une activité parallèle lors des 20 ans d’existence de SAVANE FM. En effet, depuis le 04 jusqu’aux 14 Octobre SAVANE MEDIAS, célébrait les 20 ans d’anniversaire de sa station radio. Ladite activité consistait à connaitre d’avantage ce médias par une visite et d’entretiens avec ses responsable et leur transmettre un symbolique cadeau question de leur souhaité un joyeux anniversaire.

 

Conduite par son président, Maxime COMPAORE. L’objet de cette visite consistait en premier lieu de souhaité un joyeux anniversaire, de présenter ZEMBALACULTUR et d’envisager un éventuel partenariat à SAVANE MEDIAS. Reconnu comme l’un des medias qui fait la promotion de la culture Burkinabé à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

L’équipe dirigeant de ZEMBALACULTURE a été reçu par le Directeur Exécutif SAVANE MEDIAS Monsieur SOMDA Gervais qui dit être touché par cette visite. Apres un échange et la remise du modeste présent (des CD audio, œuvre musicale d’un de ses membres, un objet d’art, représentant l’Afrique), des agents de la structure ont été délégué afin de faire une visite guidé des locaux. Commençant par les studios de la télévision, les salles de montage, la régie, les plateaux et les studios, l’équipe a été conduite ensuite dans le département de la station radio. La même visite s’est fait miteusement.

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Le Directeur s’est dit satisfait de la visite de ZEMBALACULTURE et dit être disposé et attentif pour d’éventuel proposition de partenariat entre les deux structures. Quant à l’équipe de ZEMBALACULTURE, ce fut un honneur d’être reçu à bras ouvert et compte perpétué la tradition.

 

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ZEMBALACULTUR: Une conférence de presse pour le lancement d’activités

L’équipe dirigeante de ZEMBALACULTURE a convié la presse nationale et internationale le 15 Juin 2019 au sein du Musée de la musique Georges OUEDRAOGO à Ouagadougou afin d’animer un point de presse. Il s’est agi, en effet, de décliner les 3 axes principales auquel il intervient à savoir ; la Culture, les Arts et le Tourisme dans l’optique d’atteindre son objectif qui est d’accompagner le processus de développement durable dans nos villes et campagne à travers la culture.

 

17 heures sonnait quand les invités et hommes de médias s’installait les uns après les autres. Cependant, l’équipe de ZEMBALACULTURE et certains de ses membres s’activaient pour l’accueille et les derniers rangements des documents et réglage du dispositif sonore. Il a fallu 18 heures, dont un léger retard accuser pour commencer les échanges.

LE MUSEE DE LA MUSIQUE

Le choix du lieu n’est pas fortuit. Le musée de la musique Georges OUEDRAOGO est le réceptacle du patrimoine sonore Burkinabé. ZEMBALACULTURE œuvre à promouvoir le patrimoine culturel dans son ensemble et le musée est un lieu pour découvrir ou redécouvrir la richesse des instruments traditionnels du Burkina. Vu sur cet angle, Il était question de donner, si minime soit-il, une visibilité au musée

Présidium de la conférence de presse. Crédit photo ZEMBALACULTUR

LE PRESIDIUM

Apres la présentation du présidium, les salutations d’usage et le mot de bienvenue formuler par le président Maxime COMPAORE, le secrétaire adjoint Cyrille OUEDRAOGO s’est chargé de présenter la structure « ZEMBALACULTURE » appuyé du secrétaire général Clément COULIBALY.

Les interventions étaient interactive entre journaliste présidium et public invité. Les principale préoccupations des journalistes concernait les grandes axes d’intervention de ZEMBALACULTURE à savoir ; la culture, les arts et le tourisme auxquels il se base pour soustraire ses objectifs spécifiques qui sont entre autre ;

  • Favoriser l’insertion socio-culturelle par la formation au métier des arts ;
  • Susciter l’éveil culturel par l’éducation artistique ;
  • Sensibiliser la masse aux valeurs culturelles à travers des conférences débats et des ateliers ;
  • Promouvoir le tourisme interne afin de promouvoir le patrimoine touristique et culturel ;

 

Il était une occasion pour l’équipe de dérouler les projets à cours à moyen et à long termes aux hommes de médias et aux invités venus nombreux. La soirée à été clôturé en beauté avec un cocktail  offert.

Quelques articles de presse sur la conférence :

lefaso.net

Info culture du Faso

Faso24

wakat séra

 

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