Maxime Compaore

Compagne presidentiel au Burkina Faso

Les partisans de Blaise au Centre-ouest lui promettent un vote massif le 21 novembre

C’est par Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-ouest, que le candidat Blaise Compaoré a entamé, le 31 octobre dernier, sa campagne de l’élection présidentielle du 21 novembre 2010. L’événement qui se voulait historique et mémorable a mobilisé du monde, venu de tous les bords, tant au niveau régional que national, soutenant la candidature du président sortant. L’occasion était alors belle pour le « Blaiso » d’appeler à un vote massif en sa faveur en vue de la construction pendant le quinquennat à venir d’un « Burkina émergent, qui compte parmi les nations au monde ».

Au Centre-Sud, Arba Diallo appelle à la révolution par les urnes

De Kombissiri, où il a prononcé son premier discours de candidat à la présidentielle du 21 novembre prochain, à Pô, point de chute de cette tournée inaugurale de sa campagne, en passant par Manga, où il a reçu le soutient du RPC, le candidat de la coalition des forces progressistes (1), Hama Arba Diallo, s’est « désolé » de la léthargie dans laquelle est abandonnée la région du Centre-Sud. « Son Excellence », comme l’appellent ses partisans, a alors appelé au changement pour « un Burkina nouveau et fier ». Non sans quelques piques sur le pouvoir actuel.

Bénéwendé Sankara prend son départ à Téma Bokin

La campagne pour la présidentielle du 21 novembre 2010 s’est officiellement ouverte le 31 octobre sur toute l’étendue du territoire national. Les sept candidats qui se disputent l’unique fauteuil de Kosyam sont à pied d’œuvre. Pour son meeting d’ouverture, c’est une localité pleine de symboles que Bénéwendé Sankara et sa coalition ont choisi : Tema-Bokin, terre natale du père de la révolution burkinabè.

Maxime Kaboré, candidat indépendant : « Après avoir créé la surprise, je vais créer l’événement le 21 novembre »

Maxime Kaboré (M.K.) : Depuis le 31 octobre 2010 à minuit nous avons sillonné le quartier du secteur n° 17 où j’habite. Avec des bougies, nous avons éclairé les rues. C’est très symbolique, on voulait montrer effectivement que ce pays a besoin d’éclairage, afin de sortir de l’obscurité et nous sommes porteurs d’une espérance pour cette jeunesse.

Ouampoussoga François Kaboré, candidat du PDP/PS : « J’ai opté pour une campagne de proximité »

La campagne pour l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 bat son plein. Le candidat du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS), Ouampoussoga François Kaboré continue toujours de mobiliser son état-major pour sa victoire au soir du 21 novembre 2010. Le fils de Boukou, localité située dans la province du Boulkiemdé, que nous avons rencontré dans la soirée du lundi 1er novembre nous parle de sa stratégie de campagne, son projet de société et de sa vision de l’Union africaine.

Dr Emile Paré : Au chevet d’un Burkina malade

« Au Burkina Faso immergent de Blaise Compaoré et du CDP, nous opposons un Burkina Faso renaissant, progressiste ». Tel est en quelque sorte le slogan de campagne du Dr Emile Pargui Paré, candidat du Collectif pour une alternative progressiste (CAP), une coalition de quatre formations politiques.


12e SIAO : exposants non africains

Sur 27 pays présents au salon international de l’artisanat de Ouagadougou, on compte six pays non africains. Zoom sur les stands non africains du 12e SIAO.

Sayed Ali Imam de UNICRAFT du Pakistan est présent pour la deuxième fois au SIAO. Son stand est logé au pavillon jaune. Il propose au public et aux acheteurs professionnels des tapis de décoration, des têtes d’oreiller, des sacs à mains, des meubles (rose wood), des montres ; bref divers produits pakistanais. Le Pakistan est même présent dans le salon de la créativité pour prétendre au trophée en compétition. Plus que la vente, Sayed Ali Imam est à la recherche de nouveaux marchés. Pas seulement dans le domaine de l’artisanat. Il entend exporter du riz pakistanais au Burkina les jours à venir. De ce fait, le SIAO constitue pour lui un tremplin. « On va revenir, c’est sûr », assure-t-il.

Quand à Majid de l’Iran, il est présent sur invitation de l’ambassadeur de son pays au Burkina. Il profitera pour visiter le pays des hommes intègres. L’espoir, c’est de se faire des contacts. Il est venu présenter des produits en argent, fabriqué à la main. De véritables chefs d’œuvre. Momouna Compaoré est l’assistante de Hauke Plambeck, le représentant officiel pour l’Afrique de l’Ouest et du centre de Messe of Berlin. Elle occupe le stand de l’Allemagne. Ce pays de l’Europe occidental est venu présenter son salon, Import Shop Berlin dans le cadre d’un partenariat avec le SIAO. Le salon burkinabè avait eu l’occasion d’être présent à la dernière édition de Import Shop Berlin.

Les responsables de ce salon sont venus chercher des artisans africains pour ce salon organisé par Messe Berlin, une structure qui organise des salons dans plusieurs domaines depuis 40 ans. Un pavillon sera spécialement réservé aux pays africains à Import Shop Berlin 2010. Ce salon a lieu les ans au mois de Novembre. Un soutien éventuel sera accordé à des artisans africains qui, déjà, semblent très intéressés. Le stand allemand ne désemplit pas de monde. UNESCO France est également titulaire d’un stand au pavillon marron. Des objets décoratifs utilitaires à base de matériels locaux y sont exposés. D’autres pays comme le Brésil et la Belgique participent également à leur manière au SIAO, le plus grand salon de l’artisanat africain. Mais, nous n’avons pas trouvé de stand à leur nom.

Moussa Diallo

Lefaso.net


Dernière étape du Tour du Faso 2010 : Aziz Nikiéma s’illustre, Schick demeure en jaune

La 10e et dernière étape du 24e Tour du Faso, courue entre Korsimoro et Ouagadougou, longue de 115km, a été remportée par le Burkinabè Abdoul Aziz Nikiéma. Il a coupé la ligne d’arrivée après 2h 52 mn 57 s de course, soit une vitesse de 39,514km/h.

Tout le Burkina a retenu son souffle. Le maillot jaune étant devenu définitivement inaccessible, les Etalons voulaient chercher l’étape de Ouagadougou pour sauver l’essentiel. Quand Abdoul Aziz Nikiéma décide de s’échapper avec le Belge Christophe Prémont à la sortie de Ziniaré, tout le monde était sceptique. Le Belge est un roublard et il a semé à maintes reprises ses compagnons d’échappée durant cette épreuve.

Aziz opte donc pour la prudence. Il enlève les deux derniers points chauds, situés sur la ligne d’arrivée, avant d’aller chercher « sa » victoire d’étape. Poussé par un monde fou massé tout au long du circuit, soutenu par le Mogho Naaba Baongho, présent à l’arrivée et boosté dans son effort par Fadoul et le ministre Palm, qui ont jeté chacun un million sur la table en cas de victoire, Aziz ira puiser de l’énergie on ne sait où pour venir triompher et faire lever toute la tribune des officiels et provoquer du délire dans la foule.

Il est vainqueur de l’étape patronnée par la LONAB, mais Julien Schick, arrivé dans le peloton, garde son maillot jaune (Comité du cinquantenaire-Groupe Fadoul). Il a bouclé les 1318km en 34h 24mn 52s.Il est suivi de la révélation de cette édition, Rasmané Ouédraogo à 1mn 17s après le vainqueur. Le maillot vert (PMU’B-LONAB) est lui resté sur les épaules de Laurent Mars, les points chauds (Castel Beer) à Zbigniew Gucwa, la combativité (SOFITEX) à Aziz Nikiéma. Rasmané Ouédraogo est lui, propriétaire de 3 maillots, le meilleur jeune (RFI), le 1er des Burkinabè (Assemblée nationale) et le 1er des Africains (ministère de l’Agriculture).

Le Cameroun repart avec la palme de la meilleure équipe du Tour (Port autonome de Lomé). La remise officielle des prix s’est faite au Mess des Officiers de Ouagadougou. La 24e édition du Tour du Faso a vécu, vive alors la 25e.

Béranger ILBOUDO

Sidwaya


LE GOUT DE LA SANTE

Il y a pas se jour où qu’on entend pas parlé d’inauguration d’un nouvelle centre hospitalier ou la réception officielles de matériels hospitalier à Ouagadougou ou encore dans les régions du pays.

 

Au Faso, on ne peut en dénombrer les hôpitaux à l’allure luxueux. Je ne vous dirai pas qui pourra se faire soigner làba. Allez-y deviner. C’est pas nous autres citoyens lambda en tout cas.

 

La population Burkinabè a pris connaissance de l’ouverture officielle et grandiose du nouveau centre hospitalier situé juste à 7 km de la ville. Il n’a pas son pareil, de type ultra moderne, avec un héliport, doter de la technologie du troisième génération, confort garantie d’après les propos du ministre de la santé.

 

Cet hôpital vient s’ajouter aux centaines dont regorge le pays qui garantissent les bons soins, le confort absolu avec des chambres à l’air conditionner mais qui reste désert comme s’il y a plus de malade à Ouagadougou.

 

Si tu y aventure dans ces hôpitaux tu peux rire, tu dira que les habitants de se pays en on fini avec les maladies tout genre confondu.

Il faut être vendeur de « pharmacie de rue » ou, comment on les appelle encore «  pharmacie par terre » (ces médicament douteux vendu illicitement) pour s’imprégner des réalités. Vous verrez que plus d’un souffre de quelconque maladie.

Ou, si cela ne vous dit pas, aller dans les périphériques de la ville dans nos quartiers. Vous verrez d’autre type d’hôpitaux qui ne se désempli jamais jour comme nuit, qui n’ont rien de luxueux ni de confort, les malades ; enfants, adultes sont couché sur des nattes à même le sol. Des natte ramener de chez eux, quelques bravent agent de santé.

Je veux vous parler de la bonne foie de certains corps de la santé qui ont accepté que les malades prennent d’assaut leur propre domicile. Ils sont nombreux  dans nos quartier ces maison de docteur devenus centre d’accueil pour malades

 

Si l’on pouvait convertir ces milliards de francs cfa qui ont servi à construire cet hôpital somptueux à la subvention des médicaments, se sera une bonne choses pour le citoyens moyens que nous somme et, pour une pierre deux coup, lutter contre les « pharmacies de rue » longtemps tracter par les autorités.

 

Maxime…


Nuits atypiques de Koudougou

Le comité d’organisation des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) a animé le mardi 19 octobre 2010 une conférence de presse. A l’ordre du jour, les préparatifs de la 15e édition des NAK baptisées les nuits atypiques du cinquantenaire. Cinquantenaire oblige, les NAK qui se déroulera exceptionnellement du 6 au 12 décembre prochain à Koudougou.

Le festival international des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) se déroulera pour la 15e année consécutive. En cette année 2010 où le Burkina célèbre les 50 ans de son accession à l’indépendance, les NAK offrent un programme exceptionnel aux festivaliers et au public. Le festival s’étend sur 7 jours du 6 au 12 décembre 2010 au lieu de 5 jours comme d’habitude. Dans cette veine du cinquantenaire, 2 thèmes seront développés. Il s’agit de « culture, pauvreté et changements climatiques » et de « culture, langue nationale et développement ». Selon le directeur exécutif des NAK, Koudbi Koala, les NAK 2010 marqueront un arrêt pour réfléchir sur comment impulser le développement national à travers la culture en utilisant ses premiers outils que sont les langues nationales.

Ce sont en tout 300 artistes qui se succéderont sur les différentes scènes des NAK. Vingt-trois d’entre eux viendront des treize régions avec une part belle faite aux artistes traditionnels. Il sera ainsi dressé un podium à l’ancien palais du président Maurice Yaméogo. Cinquante artistes seront programmés du 7 au 11 décembre pour se rappeler de celui qui a proclamé l’indépendance de l’ex Haute- Volta. Outre cette ouverture sur le cinquantenaire, les NAK renouent avec ses habitudes avec la présence d’artistes de renommée internationale et le fameux village atypique. Les NAK feront ainsi appel à leurs vieilles connaissances comme Kareyce Fotso du Cameroun, Mamar Kassey du Niger, Bembeya Jazz de la Guinée, Ismaël Lo du Sénégal, Montanaro et Hakiliman Si de France, Soran du Japon et bien d’autres. Toutefois, les préparatifs ne se déroulent pas sans difficultés.

Il s’agit par exemple, et selon Koudbi Koala, de raréfaction des partenaires financiers, l’implication de certains partenaires dans les activités de Bobo. Cette année, le comité d’organisation a besoin de près de 144 millions de F CFA pour réussir son pari. « Si ce budget dont nous avons mobilisé déjà près de 44% était bouclé, la fête serait exceptionnelle », a lancé Koudbi Koala. La conférence de presse a aussi été l’occasion pour les organisateurs de remercier les partenaires du festival, notamment la mairie de Koudougou qui a permis au comité d’avoir un terrain de 5 hectares. Un espace qui servira à la construction du prochain siège des NAK. En attendant, rendez-vous au Théâtre populaire de Koudougou du 6 au 12 décembre 2010.

Placide ZOUNGRANA

Le Pays