Maxime Compaore

Arts de la rue

La journée internationale des arts de la rue a été commémorée le 24 octobre dernier à Boromo, chef-lieu de la province des Balé. La fête a encore été plus belle chez les membres de l’association des marionnettes géantes de ladite localité, eux qui ont saisi l’occasion pour procéder à l’inauguration de leur centre de création.

 

Les grandes personnes (marionnettes géantes) de Boromo disposent désormais d’un cadre pour leurs créations artistiques. Le centre a été inauguré le 24 octobre dernier, à la faveur de la commémoration de la journée internationale des arts de la rue. Le nouveau centre comprend, entre autres, une salle d’exposition, un bâtiment de stockage des marionnettes, une cour destinée à accueillir des résidences d’artistes, des chambres d’accueil en architecture traditionnelle et en voute nubienne, des toilettes.

Une fédération de 10 compagnies

Pour l’heureux événement, ils étaient nombreux les artistes du domaine à faire le déplacement du chef-lieu de la province des Balé. L’on peut citer Boniface Kagambega, Levy Sombo, Malone. Ce fut pour eux et les autres une belle occasion de présenter au public les membres de la toute nouvelle fédération des arts de la rue du Burkina. La structure comprend une dizaine de compagnies : Face o Sceno, les grandes Personnes de Boromo, A.C MUR, Musafiri, Kouka, Sombo, Faso cirque, Paliguendé, les Echasses du Burkina Faso, Sagnon de Bobo.

Démocratiser les spectacles

L’objectif de cette fédération, c’est de démocratiser les spectacles en allant rejoindre le spectateur dans la rue, au lieu de toujours l’inviter dans une salle où il a rarement le temps ou les moyens de faire le déplacement. Mais, la structure, selon les acteurs, n’a pour but de nuire aux artistes qui produisent dans les salles, comme certains pourraient être tentés de le penser.

Des réjouissances populaires

La manifestation a donné lieu de véritables réjouissances populaires à travers les artères de Boromo. Outre les autorités et les populations locales, l’on notait à cette célébration de la journée internationale des arts de la rue à Boromo, la présence de Alain Millot, directeur du Centre culturel français de Ouaga, et de Christine Malard, directrice du centre culturel français de Bobo.

Par Grégoire B. BAZIE

LeFaso.net


Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou

La 12e édition du SIAO qui débute ce 29 octobre dans notre capitale fait beaucoup de bruit
Le président de la Fédération nationale des artisans du Burkina (FENAB) et membre du commissariat général du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) Toujours occupé dans les locaux de l’espace « Arts et Métiers » montre combien la fête sera grandiose cette année. Les artistes fûtes leurs armes


SAGA-MUSIK

SagaMusik
Le Salon de la Musique Burkinabé : 1re édition
Le rendez-vous de tous les professionnels de la Musique ! 
Jeudi 27, Vendredi 28 et Samedi 29 Novembre 2008
Au C.C.F. Georges Méliès de Ouagadougou, Burkina Faso, De 9h à 23H

 
Rencontres professionnelles – FESTIVAL
• Scènes musiques actuelles, traditionnelles et jazz
• Concerts événementiels, avec des rencontres artistiques inédites
• Parcours jeunesse et ateliers de découvertes

Les objectifs du Salon
Nous avons pour objectif de répondre au mieux aux attentes des professionnels de la musique tout en sensibilisant les non-initiés.
Pour les professionnels, ce Salon sera à la fois une vitrine, vis-à-vis de l’international, de leurs homologues et du tout-public (par la tenue de stands), et un lieu unique de rencontres et d’échanges des professionnels autour des problématiques spécifiques à leur secteur (rencontres professionnelles et conférences)

Plus de 50 exposants du secteur musical burkinabè…
Plus de 5 000 visiteurs attendus…

Rencontre professionnelle
Une rencontre professionnelle ouvrira le Salon, sur le thème : « L’industrie musicale au Burkina Faso : forces et faiblesses ? ». Cette rencontre sera l’occasion, pour tous les professionnels présents, d’échanger et de confronter leurs points de vue sur les problématiques spécifiques au secteur musical et les moyens à mettre en œuvre pour une meilleure structuration et professionnalisation du secteur.

Remise des prix
La soirée de Gala sera l’occasion d’une cérémonie officielle (présence du Ministre de la Culture, à confirmer) afin de récompenser les meilleurs professionnels de la musique : des Disques d’Ivoire, d’Ebène et de Cauri seront offerts aux artistes et aux labels ayant vendu le plus d’albums.
Edition d’un répertoire professionnel
Au terme de cette première édition du Salon de la Musique, « SagaMusik », Umane Culture souhaite éditer et diffuser largement un répertoire officiel des professionnels de la Musique au Burkina Faso. Ce guide-répertoire de la Musique constituera un outil indispensable à toute personne souhaitant entreprendre un nouveau projet dans le domaine musical burkinabé.
 
Et aussi…
Ateliers de découverte et Parcours Jeunesse
Des actions de sensibilisation seront menées auprès des établissements scolaires du primaire et du secondaire, afin d’inviter des classes à venir découvrir les professionnels du Salon.
Des ateliers d’initiation à l’instrument et à l’éveil musical seront animés en parallèle du Salon par des intervenants professionnels, à destination des enfants et du grand public.
 
Cafés-concerts
Chaque soir, de 18h30 à 19h30, la cafétéria du C.C.F. accueillera des jeunes talents, qui se produiront en acoustique pour le plaisir de tous.  Ce moment convivial en début de soirée permettra de finir joyeusement la journée en attendant les concerts évènements du soir…  Vous retrouverez à cette occasion : Bonsa, Wendinso & les Yumael et Caba’s.
 
Concerts-Evènements
Vendredi et samedi soir, la salle de spectacle du Grand Méliès accueillera des artistes burkinabé reconnus et aimés du grand public : Floby et Bil Aka Kora seront sur scène vendredi soir, et samedi le Salon se clôturera par le concert des Amazones de Guinée !


LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Le Fou du Pays, dans une de ses chroniques, avait souhaité bon appétit aux moustiques. Et on peut dire qu’ils sont repus. Ils ont tellement « piqué » les Burkinabè que le paludisme a fait des ravages cette année, selon de nombreux témoignages. Il est vrai que c’est la première cause de consultation dans les formations sanitaires et de décès. Mais, coïncidence troublante, c’est dans l’année où le gouvernement a décidé de distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) que cette situation a été durement vécue par les populations. 22 milliards de FCFA, c’est le trésor de guerre que le gouvernement a mobilisé pour acheter des millions de moustiquaires. Tout a commencé par le recensement des populations. Et on sait ce qu’il en est advenu.

Le gouvernement a fait marche arrière parce qu’il a trouvé des données astronomiques qui ne permettaient plus de donner une moustiquaire pour deux personnes. Premier échec. Un message du ministère de la Santé parvenu chez les abonnés des téléphonies mobiles a fait d’ailleurs sourire plus d’un. « Les moustiquaires sont gratuites et ne sont pas à vendre ». Pendant ce temps, de nombreuses personnes n’avaient pas vu la couleur de ces moustiquaires ou n’avaient pas même été recensées. Tous ces éléments font dire à plus d’une personne que l’opération est menée sans une information complète à même de rassurer les Burkinabè sur l’importance de la moustiquaire. D’ailleurs, certains se plaignent d’y étouffer et de ne pas la supporter.

Visiblement, on a pris le problème du paludisme par la fin. Où met-on l’hygiène et l’assainissement ? Faut-il le rappeler, la source du palu, ce sont ces flaques d’eau stagnantes dans les quartiers et les caniveaux (quand il en existe) devenus des dépotoirs du fait de l’incivisme de certaines populations. Les moustiques qui font mal et endeuillent les familles se développent dans ces parcelles d’agriculture et d’élevage en pleine ville au mépris de toutes les règles d’hygiène.

En cela, on peut se plaindre de n’avoir pas eu des moustiquaires pour sa famille mais l’Etat ne jouera certainement pas le gendarme devant la concession de chacun pour qu’il respecte le minimum d’hygiène, sachant bien qu’un cadre de vie sain est d’abord profitable à soi-même. Le gouvernement doit donc mettre l’accent sur la sensibilisation des populations afin que leurs comportements civiques soient d’abord le premier rempart contre le paludisme. On n’oubliera pas de signaler les résistances des molécules utilisées contre la maladie et qui, quelque part, renchérissent les coûts des soins. Au total, la distribution des moustiquaires imprégnées était une bonne initiative au départ mais il aurait fallu qu’elle soit davantage murie pour éviter les résultats mitigés actuellement observés.

SIDZABDA

Le Pays


CHANGEMENT CLIMATIQUE

CHANGEMENT CLIMATIQUE.

 

Il vient de pleuvoir encore dans la ville de Ouagadougou.

Cela surprend plus d’un car la saison des pluies devrait prendre fin, comme les années passés, dans le mois de septembre.

 

Phénomène de changement climatique ?

 

On ne saurait dire le contraire. On se rappel bien que l’année dernière, après la grande pluie du 1 septembre qui a endeuillé plus d’une famille des burkinabé, il n’y a plus eu de pluie pour cette saison écoulée. Mais en cette année 2010, le constat est tout autre. La pluie d’hier du 20 octobre en tout cas n’est pas la bienvenue chez nos parents cultivateurs.

 

Le mois d’Octobre, c’est le mois des grandes récoltes, donc naturellement plus de pluie et, d’éventuelle pluie endommagerait certainement la culture.

 

Octobre, le mois le plus chaud de l’année avec des températures allant de 40 à 45˚c à l’ombre. Mais cette année 2010, elle caracole autour de 28 à 30. L’effet du changement climatique bien sûr et là, il frappe nos braves paysans qui actuellement nos plus que leurs yeux pour pleurer leur culture et pire si ça continu.

 

L’haricot est la nourriture de bas au Burkina faso, étant pour la basse classe d’ailleurs. Après le mil et le maïs, il est cultivé en grande quantité et est plus vulnérable à l’eau de pluie une fois à l’état de ramassage.

 

Si ça continu, le Burkina risque de souffrir de déficit.

 

Maxime…