19 mars 2011

ICI ET AILLEUR : LES ALERTES SONT AUX ROUGE

                Et si on modelait un certain 1er Octobre, un 6 juin ou…je ne sais pas, un 2 février pour en faire journée internationale des jeunes en difficulté. Au modèle du 1er Mai (fête du travail), 8 Mars (journée internationale de la femme), 1er Décembre (journée internationale de lutte contre le sida), 20 juin (fête des pères).

 

Un quelconque jour ou on se penchera tous sur les difficultés de la jeunesse d’aujourd’hui en proie à des maux multiples. Elle est loin d’être la jeunesse des années 40 et même celle du 60. Elle ne rêve plus et semble être sans avenir.

Un jeune qui se lève le matin et la seule chose qu’il puisse ressentir, c’est de sentir son  cœur se battre. Qui se demande chaque matin que Dieu fait « où vais-je allé ». Qui n’emprunte pas le même chemin qu’il avait emprunter hier parce qu’étant un STF (sans travail fixe).

Oui, il y a urgence de modeler une journée de réflexion au condition de vie des jeunes gens.

S’il y a des jeunes gens qui travaillent tranquillement dans leur Bureau et à l’air conditionner parce que papa ou maman a déjà tout assuré, villa et poste de travail prêt à porter, la majorité, eux reste sans issu sous le soleil à l’air inconditionné. Ils accumulent des années d’expérience du Tout-Faire et grossissent le secteur informel. Bref, je ne veux rentrer dans les détaille.

Confronter a des problèmes de tout ordre. Des statistiques soutiennent que le Burkinabé moyen vie avec 1 $ par jours. Et si on sait que plus d’1$ ne peut assuré la popote quotidienne d’une famille de trois (3) personnes de nos jours. Quoi dire plus.

Difficile de se faire des perspectives d’avenir si on sait que tout ce qui était cher est devenu encore plus cher. Allant des prix des produits dits de première nécessité au produit de dernière nécessité. Ceci peut explique certains problème social dont est confronté les jeunes. Si les problèmes des jeunes couples sont énormes, si les projets de mariage s’étouffent une fois pris forme, si la moralité s’agonisse, et j’en passe.

Il est grand temps de diagnostiquer les difficultés de la jeunesse. Les alertes sont au rouge. Ils veulent exploser leur mal être intérieur.

Alors, une journée nationale ou internationale, comme bon semble, est nécessaire. Enfin de réfléchir sur ses différents problèmes. Trouvé et proposer des solutions procéder à des opérations et aboutir à de bon résultat.

Juste une journée, pas deux, pour interpeler, comprendre, et partagé les souffrances des jeunes. Car une jeunesse qui rêve est une jeunesse gagnant.    

Zcultur.

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