16 mai 2021

ZEMBALA-SON FESTIVAL

Le samedi 24 Avril marquait la clôture de l’édition 2021 du festival « ZEMBALA-SON ». Durant quatre jours d’affilé, le festival a déroulé un programme riche en activité. Des Conférences, Exposition, Projection de film, spectacle de musique et démonstration de performance de virtuoses d’instruments traditionnel de musique.

Présidum du Panel pour la conférence sur les instruments de musique traditionnelle

Le mercredi 21 Avril, la salle du Petit Méliès de l’Institut Français de Ouagadougou bondait de monde à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du festival « ZEMBALA-SON » qui est un évènement de promotion et de valorisation des instruments de musique du terroir. ZEMBALACULTURE structure organisatrice et ses partenaires : l’Institut Français et le Musée de la musique Georges OUEDRAOGO, a voulu levé le voile sur les instruments traditionnel de musique du terroir. Promouvoir et valoriser les instruments rare, ceux en voie de disparition, démystifié les codes, les mythes qui les entourent, par la découverte physique de l’instrument par les expositions et les conférences. D’en explorer leurs richesses sonores à travers la prestation des virtuoses.

Le Panel avait pour thématique : « les instruments de musique traditionnelle ; leurs porté d’hier, aujourd’hui t pour demain »

À cet effet, le Pasteur Paul KOUDA qui a fait un exposé riche avec à l’appui une vidéo projeté et une démonstration de performance avec son instruments traditionnel de musique (le Kundé Moaga). Il a parlé des genres musicaux disparus ou menacés de disparition. Il existait autre fois un instrument de musique qu’on utilisait qu’en cas de danger imminent (un bête sauvage qui attaque le village) explique-t-il dans son exposé. 

Quant au Docteur KABORE Grégoire, il s’est penché sur l’importance du Bendré dans la société traditionnelle Moaga, sa rareté aujourd’hui et les enjeux de la disparition. Sa place dans le développement socio-culturel du Burkina Faso. Le panel conduit par le modérateur en la personne de Mr Abraham ABASSAGUE conseiller des affaires culturelles, fut un voyage de découverte et de connaissance. La même soirée de l’ouverture officiel se tenais à la Rotonde dans le site du festival le vernissage de l’exposition (exposition des instruments traditionnel de musique) assuré par le Musée de la musique Georges OUEDRAOGO. Ainsi en est suivit, les causeries sur les questions par apport aux instruments et des échanges entre les acteurs. Le dit exposition fut ouvert au public tout le long du festival où les élèves des établissements scolaire venaient découvrir, prendre notes suites aux explications du guide du Musée.

explication du guide du Musée de la musique au vernissage de l’exposition

Le film « LE RUUDGA PARLE » du réalisateur Gideon Vink a été projeté en sa présence ainsi que Nouss Nabil venu de Bobo Dioulasso dans le cadre du Festival. Ce film est un voyage dans l’univers d’un instrument traditionnel de musique, le ruudga (violon traditionnel)

Pour planté le décor, le Directeur du festival Maxime COMPAORE a pris la parole pour remercie le public présent et rappeler la suite du programme du festival, suivit un mot de bienvenu prononcé par Victor Bernard représentant le Directeur de l’institut français Ouaga. Ainsi donc, l’artiste Nouss Nabil procède à un jeu de ruudga avant et après la projection du Film. Les échanges se sont poursuivi pendant une trentaine de minute ou le réalisateur et l’artiste qui à jouer dans le film donnait des réponse et éclaircissement au question posée par les cinéphiles.

Les spectacles ont rythmé les jours suivant du festival. Ce fut une occasion de pure découverte pour les festivaliers. Le cas de l’Acte 1 de l’opéra Burkinabo-Japonais, une avant-première mondiale présentée par la compositrice internationale et auteur de plusieurs opéras Kieko Fujiie, des instrumentistes Burkinabé, ont illustré un métissage sonore et des cultures.

Rendez-vous est donné pour l’Edition 2022 pour plus de maturité, d’innovation, d’engagement et d’ouverture aux autres cultures se laisse entendre le Directeur du festival Maxime COMPAORE et son équipe.

Écrit par ZEMBALACULTURE

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