25 septembre 2018

Koudougou : sa bière locale aussi

La ville de Koudougou, au Burkina Faso, a d’immenses potentialités touristiques et culturelles. Reconnue parmi les grande villes que compte le pays, elle est réputée pour avoir abrité de grandes manifestations culturelles, comme les NAK (Nuits Atypiques de Koudougou). C’est aussi la ville qui a vu naître le premier président de la République de la Haute-Volta (ancien nom du Burkina-Faso) et elle est considérée comme le bastion de l’industrie d’autrefois.

Au-delà de ce que l’on connait de Koudougou, c’est aussi une ville attrayante et accueillante. Une ville attachée à sa culture, à ses traditions et surtout à ses mets traditionnels. La boisson traditionnelle est promue plus que tout autre boisson. Le « consommons local » est une réalité à Koudougou. Les cabarets et autres points de vente de Dolo (bière de mil) attirent l’attention dès que l’on franchit les premiers panneaux qui indiquent « bienvenue ».

Lieu de vente et de fabrication de la bière locale (Dolo) à KOUDOUGOU / Crédit photo Zembalacultur

Cependant, il ne s’agit pas de consommer pour consommer. De boire sans savoir comment ou avec quoi est fait ce que vous buvez.

Le Koudougoulais préfère amener son hôte au site de fabrication de la bière locale. Du moins, ils sont généralement fabricant et revendeur. Une cour à trois compartiments dont la partie comptoir, avec un mûr dressé. La partie d’accueil est sous le grand hangar en paille, à l’air reposant, où des sièges et tables sont disposés. Non loin, de grosses marmites sont sur le feu. On peut entendre les feux de bois et la boisson qui bouillonne.

Fabrication de la bière locale (Dolo) à KOUDOUGOU / Crédit photo Zembalacultur

Le Dolo a su supplanter les autres boissons importées. C’est l’une des spécifiés de la ville parmi tant d’autres.

La proximité avec la capitale lui offre des avantages d’être visitée par non seulement les étrangers de passage au Burkina Faso mais aussi par des Burkinabés qui s’intéressent de plus en plus au tourisme interne.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR.

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