30 septembre 2013

Peulhs et Mossés une diversité des cultures

Qu’il est utile de connaitre sa culture et son histoire pour savoir qui l’on est, d’où l’on vient et où on va. Un frère du nom de Siney, étant loin de son pays natal et assoiffé de sa culture comme tant d’autre, me posait la question de savoir quelle ethnie, parmi la soixantaine que compose le Burkina Faso, laquelle peut-on considérer comme minoritaire ou qui a impacté le peuple des Mossés.

lefaso.net
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Alors, je serais tenté de répondre à sa question; le peuple peulh. Évidemment, comme tout bon Moaga serait tenté de le dire à fortiori. Cela ne veut pas dire que sa culture est moins riche, bien au contraire. Mais dans un contexte Moaga, la réponse ne saurait être autre.

Cependant, aucun chiffre, aucune preuve quelconque ne prouve en réalité que ce peuple est minoritaire…

Dans la société traditionnelle Moaga, le peuple Peulh a toujours été présent, dans la vie quotidienne tout comme dans les légendes qui se content et se transmettent de père en fils. On raconte d’ailleurs que dans la ligné des Mogho-Naaba (empereur des Mossés) un Peulh à usurpé le trône […] et s’en suivent d’autres.

En effet, on ne peut parler de l’histoire des Mossés sans en évoqué celles des Peulhs. Comme les dentes d’une bouche et sa langue, il ya des fois des accrochages. L’un agriculteur et l’autre reconnu comme éleveur ; la cohabitation ne peut être un long fleuve tranquille. Le moins que l’on puisse dire,  c’est qu’on reconnaisse qu’ils ont quelque chose en commun, ces deux ethnies. D’ailleurs, on en dénombre dans nos sociétés actuelles l’évolution des « Silmimossés » littéralement traduit Peulh-Mossés. Des Mossés devenus Peulh et vis versa par le métissage ; culturel ou matrimonial et dont certains d’entre eux se réclament à part entière.

Le peuple Peulh pourrait être considéré comme minoritaire seulement dans le contexte Burkinabè et cela s’explique par sa culture de nomadisme. vivant à cheval entre le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Niger et tant d’autre pays d’Afrique de l’Ouest.

Le Burkina Faso comptent une (60) soixantaines d’ethnies dont la diversité des cultures et des mœurs ne les empêchent, cependant pas de cohabité en harmonie et cela grâce à la parenté à plaisanteries qui les maintiennent les uns des autres comme un cordon ombilical. Vous verrez dans un évènement malheureux, par exemple, au décès d’un Moaga, l’on dira que ç’aurait été mieux un vieux Peulh qui mourrait. Ces genres de propos anecdotique et fâcheux existe chez les uns tout comme chez les autres. En réalité, elle s’applique plus entre Mossés et les Samos mais elle s’est développée au file du temps entre des peuples aux modes de vies différentes. De bonne humeurs qui calme les ardeurs et c’est effectivement la raison d’être de la parenté à plaisanterie qui se perpétue heureusement dans nos sociétés actuelle. Même si jusque là on ignore sa genèse.

 

Mossi ou Mossé

En français on utilise plutôt Mossi, alors qu’en langue moré (mooré), on dit « Moossé » (« moose », pluriel de « moaga »). Le vocable a connu une évolution sémantique. »Moogo » ou « Mogho » a d’abord désigné l’herbe; puis les gens qui habitent la brousse c’est-à-dire loin de chez eux pour qualifier les descendants de la princesse Yennenga qui a fui son royaume pour habiter loin ; ensuite les incirconcis qu’étaient les mossis par opposition aux musulmans. Extrait wikipédia

 

COMPAORE Maxime pour zembalaculture.

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Commentaires

Modre hamidou
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Belle thèse,a l'etude j'ai pu comprendre de loin ou de prêt,la notion d'aliance a bien sa racine ki date d'un bon moment créé par le fait ke certains peuples se sont autrefois fratelisés.maxime comparé je te remercie pr tn temps mis a disposition pr repondre a ma curiosité

Maxime Compaore
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Merci Hamidou pour ton intérêt à zembalacultur. nous en sommes très content de répondre à vos attente.