Maxime Compaore

Burkina-Faso : le musicien Zampou et le Kunde Bissa

Le patrimoine sonore du Burkina-Faso est réputé pour être riche et inépuisable. Cette richesse culturelle n’est pas seulement dû au nombre pléthorique d’artistes musiciens présents dans le pays, cela vient aussi des différentes ethnies du Burkina.

Dans chaque groupe ethnique il y a des instruments de musique traditionnelle. S’ils peuvent se ressembler par leur aspect et même par leur nom d’appellation, leur utilisation varie cependant d’un groupe à l’autre : déjà, la forme de l’instrument varie un peu, de plus, la façon que les musiciens ont de le tenir pour jouer et la sonorité que l’instrument produit diffèrent.

ZAMPOU et son KUNDE BISSA

Le Kunde Bissa est un instrument qui est traditionnellement utilisé chez les Bissa, d’où son nom. Cet instrument est unique, il ne ressemble pas à celui que l’on peut utiliser chez les Mossés. Sa singularité : sa taille et le nombres de corde qu’il contient. Les autres instruments de musique traditionnelle tel que le Lunga et le Bendré (entre autres) ont également leur particularités.

L’artiste musicien Zampou est l’un des virtuoses du Kunde Bissa au Burkina-Faso. Etant de l’ethnie Bissa, il dit avoir appris à jouer de son instrument depuis tout petit. dans son enfance, il jouait lors des cérémonies de réjouissance dans son village et dans les villages alentours.

Zampou est un chef traditionnel, sa musique enrichit le patrimoine sonore Burkinabé, en particulier la culture Bissa. Son attachement intime à l’instrument – avec lequel il communie – l’amène à explorer de nouveaux territoires sonores. Ses talents conjugués à sa parfaite maîtrise de l’instrument lui ont prévalu une nomination au « KUNDE 2019″ (cérémonie annuelle de récompense des meilleurs artistes musicien du Burkina-Faso), dans la catégorie du « Meilleur artiste traditionnel ».

Ses prouesses artistiques personnelles n’empêchent pas Zampou de jouer avec d’autres musiciens, il a son propre groupe traditionnel et comptabilise aujourd’hui plusieurs albums à son actif.

COMPAORE Maxime pour ZEMBALACULTURE


ZEMBALACULTURE : au Centre SININGNANSIGI

Le Burkina-Faso est reconnu comme un pays de culture au vu de ses potentialités artistique et touristique. Les hommes de sa filière n’en manque point de génie créateur pour sa promotion a travers des actions multiformes.

L’organe dirigeant de ZEMBALACULTURE s’est donc déporté en effet, le 10 Mars dernier au Centre SINIGNANSIGI de ZAKTOULI, à quelque encablure de la ville de Ouagadougou. L’objet de cette visite était d’une grande importance. Car elle s’inscrit sans doute en droit ligne dans sa politique de promouvoir le processus de développement durable dans les villes et campagnes du pays comme le stipule dans ses objectifs. Il s’agissait de rechercher utilement, trouver et mettre en lumière, des personnes, des structures, des sites qui concours au développement à travers la culture et le tourisme.

Remise d’attestation au fondateur de SINIGNANSIGI

Le Centre SINIGNANSIGI oriente son action dans la culture et l’action sociale. Il a en son sein un atelier de couture et de perfectionnement, l’apprentissage sur un certain nombre de métier tel que ; le tissage, la charpenterie, la soudure etc…, un bâtiment d’aviculture. La partie Nord abrite un studio d’enregistrement audio-visuel. Un podium pour prestation d’artistes. Le bâtiment des pensionnaires du centre occupe la partie Est.  SINIGNANSIGI favorise l’insertion professionnelle des orphelins du centre, les femmes et des personnes nécessiteuse de ZAKTOULI et cela ne peut être facile lire l’interview ci-dessous

En effet, une remise d’attestation a été remis à monsieur Robert ILBOUDO, fondateur du centre par les visiteurs pour son engagement dans les actions culturelles, son humanisme manifester à travers son action sociale et son ouverture dans le partage d’information et de connaissance. D’ores et déjà, il accepte d’être membre d’honneurs et personne de ressource pour la structure sœur.

Apres avoir renouvelé ses instances, la dite visite de ZEMBALACULTURE s’inscrit dans la réalisation et la mise en route de son programme d’activité 2019 lancé en début d’année d’où le top départ est résolument entamé.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTURE


« Résilience » : exposition d’arts plastiques à Ouagadougou

L’instant était des plus fastes. Le Musée national burkinabé a drainé du monde en son sein, vendredi 18 janvier, lors du vernissage d’une exposition de nouvelles créations artistiques. C’était l’occasion de présenter les œuvres d’arts plastiques des finalistes de la Semaine Nationale de la Culture, événement annuel qui, traditionnellement, se tient dans la deuxième capitale du Burkina Faso, Bobo Dioulasso.

Crédit photo/ZEMBALACULTUR oeuvre exposé à l’occasion au Musée National

 

Parmi les quelques musées que compte le Burkina-Faso, le Musée national est une vitrine pour le patrimoine artistique. Il éduque le grand public et enseigne aux étrangers les différentes identités culturelles du pays. Avec des expositions sur des groupes socio-culturels et archéologiques, des tableaux ou encore des sculptures en bronze et en bois, dont les artistes ont le savoir-faire.

Crédit photo/ZEMBALACULTUR oeuvre exposé à l’occasion au Musée National

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

RESILIENCE

C’est sous cette thématique, résilience, que le vernissage a eu lieu. L’idée était de donner le goût des œuvres d’arts Burkinabé au public national, d’après le commissaire de l’événement lors de son allocution. S’en est suivie la présentation des auteurs des œuvres.

Crédit photo/ZEMBALACULTUR l’un des tableau exposé à l’occasion au Musée National

L’exposition était placée sous le patronage de Mr Abdoul-Karim SANGO, le Ministre de la Culture des Arts et du Tourisme du Burkina-Faso. C’est finalement son secrétaire général qui y était en son nom. Des personnalités comme le Directeur Régional, la Directrice du Musée national et le parrain PDG du groupe EDIFICE Mr Joachim BAKY, ont témoigné leurs soutiens aux artistes. Des prestations musicales ont ponctué leurs communications avant la coupure du ruban qui donne alors accès aux différentes œuvres exposées.

Crédit photo/ZEMBALACULTUR Public à l’expos au Musée National

Le travail de ces artistes est précieux et les acteurs de la culture l’on bien compris. Les œuvres resteront exposées dans la salle du musée.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR


Koudougou : sa bière locale aussi

La ville de Koudougou, au Burkina Faso, a d’immenses potentialités touristiques et culturelles. Reconnue parmi les grande villes que compte le pays, elle est réputée pour avoir abrité de grandes manifestations culturelles, comme les NAK (Nuits Atypiques de Koudougou). C’est aussi la ville qui a vu naître le premier président de la République de la Haute-Volta (ancien nom du Burkina-Faso) et elle est considérée comme le bastion de l’industrie d’autrefois.

Au-delà de ce que l’on connait de Koudougou, c’est aussi une ville attrayante et accueillante. Une ville attachée à sa culture, à ses traditions et surtout à ses mets traditionnels. La boisson traditionnelle est promue plus que tout autre boisson. Le « consommons local » est une réalité à Koudougou. Les cabarets et autres points de vente de Dolo (bière de mil) attirent l’attention dès que l’on franchit les premiers panneaux qui indiquent « bienvenue ».

Lieu de vente et de fabrication de la bière locale (Dolo) à KOUDOUGOU / Crédit photo Zembalacultur

Cependant, il ne s’agit pas de consommer pour consommer. De boire sans savoir comment ou avec quoi est fait ce que vous buvez.

Le Koudougoulais préfère amener son hôte au site de fabrication de la bière locale. Du moins, ils sont généralement fabricant et revendeur. Une cour à trois compartiments dont la partie comptoir, avec un mûr dressé. La partie d’accueil est sous le grand hangar en paille, à l’air reposant, où des sièges et tables sont disposés. Non loin, de grosses marmites sont sur le feu. On peut entendre les feux de bois et la boisson qui bouillonne.

Fabrication de la bière locale (Dolo) à KOUDOUGOU / Crédit photo Zembalacultur

Le Dolo a su supplanter les autres boissons importées. C’est l’une des spécifiés de la ville parmi tant d’autres.

La proximité avec la capitale lui offre des avantages d’être visitée par non seulement les étrangers de passage au Burkina Faso mais aussi par des Burkinabés qui s’intéressent de plus en plus au tourisme interne.

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR.


LE MÉTISSAGE SONORE : un avantage

Beaucoup sont les artistes qui ont le regard fixé ailleurs, ignorant l’or sur lequel ils sont assis. Comme on dit, « seul la prairie du voisinage est verdâtre » le patrimoine sonore est très riche, et peu sont les artistes qui l’explorent. Il ne s’agit pas de rejeter tout ce qui vient d’ailleurs mais de savoir l’associé à ce que l’on a pour proposer quelque chose d’originale.

Cependant, d’autre sortent de l’eau. Il n’est pas question de s’alarmer, beaucoup emboîtent le pas de ceux qui ont vite comprit et font un travail de recherche dans leur projet de création musical afin de faire une mixture des sonorités folklorique et ceux des musiques moderne. L’album de l’artiste NATABZANGA en est une illustration réussi parmi tant d’autre.

 

Crédit photo/Zembalacultur Visuelle jaquette NATABZANGA
PORTRAIT

Né à Ouagadougou où il passa toute son enfance. En effet, Natabzanga est un grand passionné de musique quand on s’y confère à son histoire. KOMPAORE Natabzanga Francis c’est son nom à l’état civil. Il est auteur compositeur, instrumentiste et interprète. C’est depuis son plus jeune âge d’ailleurs qu’il manifesta son amour pour l’art en libérant son génie créateur dans les fabrications d’instrument de musique avec les boites de conserve..

En 1988, il s’adonne à l’apprentissage de la guitare ou il apprend et compose ses premières notes. De la pratique vient la perfection dit-on et Natabzanga l’a vite compris. Il a muri son art au sein de plusieurs groupe, ceux amateur de quartier, ceux des groupe de choriste d’église et des groupe de musique professionnel de la capital en tant que bassiste.

En 1997, avec ses propres compositions, il conduit avec succès son groupe à l’occasion de la semaine régional du Kadiogo, organisé en prélude de la 9ème édition de la Semaine National de la Culture Bobo 98.

 

L’ALBUM

FKN NATABZANGA évolue dans un registre tradi-moderne autrement, dans la worl musique. La plupart des chansons ; fait de wènéga, du reggae doux, du Warba sobre et doux fait de l’album SINDI un cocktail de sonorité audible. De façon globale, l’artiste puise au fond de lui un art qui lui est propre et unique. Sa musique s’inscrit dans le style dit musique d’inspiration et de recherche.

C’est en mi année 2017 afin que l’album SINDI à été dupliquer par la structure DELVIS PRO et lancer officiellement.

Le deuxième titre donne son nom à l’’Album « SINDI » l’œuvre aborde diverses thématiques socio-culturel comme l’espoir, le patriotisme ; une invite au travail et à la recherche de la paix, la sensibilisation sur les dangers de la circulation et les méfaits des stupéfiants telle la drogue. L’amour à travers le titre 7 « M’noanga » la joie et l’optimisme à travers «  Fête » un éloge à la mère. Un remix du titre phare de l’album SINDI.

  1. Burkina Faso
  2. Sindi
  3. Circulation
  4. Drogue
  5. Fête
  6. Maman
  7. M’noanga
  8. Niis Kouabga
  9. Paaga
  10. Sindi (remix)

Cette nouvelle sortie discographique vient non seulement enrichir le monde du show-business Burkinabé et sa culture en générale mais invite les artistes musiciens à la pratique des instruments du terroir.

Ecoutez, vous réécouterez… https://soundcloud.com/zembalaculture

 

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTUR