Maxime Compaore

FUSSON : Projet de résidence de recherche et de création musicale

KAKEMONOS du projets FUSSON

La notion de « Industries Culturelles et Créatives » (ICC) est en plein essor au Burkina Faso. Du Marketing digital au design, le shooting, l’audiovisuel, les arts du spectacle, le graphisme à la communication évènementielle, Les entrepreneurs culturels s’activent à la structuration de leurs boîtes aussi petites soit-elle. La structure ZEMBALACULTURE s’inscrit dans cette dynamique à travers son projet « FUSSON » pour apporter de la terre à la terre.

Séances d’enregistrement des artistes virtuoses du projets FUSSON

Le Burkina Faso est riche par sa culture. Les industries culturelles et créatives se développe à grande vitesse au vu des Start-up culturel qui fleurissent de partout dans les grandes villes du pays. Tantôt dans le marketing digital et la monétisation, des entreprises locales se spécialise dans la commercialisation des œuvres artistique et bien culturel à travers le web. C’est le cas de Artiste Distribution qui vient de lancer sa plateforme spécialisée dans le streaming et le e-commerce de la musique Burkinabé.

Salle d’orchestration de ZEMBALACULTURE en cours d’aménagement

Dorénavant, la culture pèse dans l’assiette fiscale et les autorités du pays ont bien compris et prennent des initiatives afin de promouvoir le secteur. Des programmes de formations et atelier ont été élaboré par le ministère en charge de la culture tel que le Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC). Des rencontres de haut niveau entre les investisseurs et les entrepreneur culturel initié par l’Agence Burkinabé des Investisseurs.

La structure ZEMBALACULTURE se positionne parmi tant d’autre qui essai d’apporter leur pierre à la construction d’une industrie culturelle forte. Ainsi donc, elle à procédé au lancement de son projet intitulé « FUSSON » une contraction du mot « Fusion et Son » qui est un projet de résidence de recherche et de création musicale. Cofinancé par le Ministère de la Communication, de la Culture des Arts et du Tourisme du Burkina à travers le Fond de Développement Culturel et Touristique (FDCT) avec l’appui de l’Union Européenne qui dit avoir trouvé « FUSSON » pertinent et structurent. L’idée principale est de confronter les instruments traditionnels de musique aux instruments moderne afin de rechercher et expérimenter les résultats de leurs combinaisons dans un but créatif. De prime à bord, 4 artistes virtuoses sont mis en résidence d’écriture musicale pour élaborer des thématiques spécifiques. L’objectif est de placé l’action au cœur de la création, tant sur les rythmiques que sur les sujets abordés.

Reportage TVhttps://youtu.be/t9mXR3LwnrQ

Au-delà de l’aspect recherche et création musicale, FUSSON ambitionne renforcé l’industries culturelle du pays en étant pourvoyeur d’emploi par la mise en place d’une salle d’orchestration pour les artistes ayant un projet de spectacle Live et d’un studio d’enregistrement sonore, le booking et le management.

Ecrit par Maxime COMPAORE


Le groupe Burkin’By : sur les traces de leurs aînés

Depuis belle lurette, le paysage musical du pays des hommes intègres ne manque de marquer d’une pierre blanche l’histoire de la musique panafricaine.

Capitale de la culture Africaine. Depuis les indépendances et jusqu’à nos jours, les artistes burkinabés ont toujours su apporter leur touche au monde musical et s’adapter au courant et autres airs musicaux qui rythment les discothèques. C’est dans les années 1980 que les Burkinabés s’illustrent d’une bien belle manière à l’international avec le prix découverte RFI remporté par Bakary Dembélé en 1984. A suivi près de vingt ans plus tard, le Rappeur Smarty, prix découverte RFI 2013.

D’ores et déjà, les artistes de la nouvelle génération rivalisent de talent et de savoir-faire artistique pour emboîter le pas des aînés, apporter une plus value à la culture et porter plus haute le flambeau. Rap, Trap, Afro… Pour ne citer que cela.

Le groupe Burkin’By sont de la trempe de ceux qui forcent l’admiration. Former de deux jeunes Burkinabés, Rage Tiger et Yladoux, respectivement Gérard Kaboré et Ali Ilboudou, leur noms à l’Etat civil. Depuis une demi-décennie d’ailleurs, ils font parler d’eux lors des rendez-vous musicaux du pays. Nominés dans la catégorie “Révélation” aux Victoirex du Hip Hop au Faso en 2017, ce groupe trace son petit bonhomme de chemin. Évoluant dans un registre Afro beat, Trap, Rap et Tradi-moderne, ils mettent beaucoup l’accent sur les messages qu’ils véhiculent. Les textes sont soignés et bien réfléchis.

Avec un album au compteur, la jeune formation est de cette nouvelle génération de musiciens qui ont su changer de paradigme dans l’art. Ils associent musique et business. Ils ont créer leur propre Label ‘’Somblem Company‘’ maison de production audiovisuel, diffusion, et de distribution.

Yladoux, avec ses connaissances dans l’arrangement musical, Personnal-Branding, conçoit, gère et positionne les œuvres des artistes dans les plateformes de téléchargement légal. Quant à Rage Tiger, perfectionner dans la réalisation des clips vidéos, le shooting et les conceptions graphiques. Toutes ses compétences fait de Somblem Company, une structure compétitive.

Actif dans les réseaux sociaux, ils viennent de disponibiliser sur YouTube leur tout dernier single intitulé “L’argent ». Le groupe se donne du temps pour produire des œuvres de qualité. Ils ont également fait le choix d’évoluer dans les spectacles Live. Ainsi donc, ils planifient de temps à autre, des répétitions avec leur musiciens.

Ecrit par Maxime COMPAORE


PROGRAMME DE FORMATION TRANSVERSAL: Une première du genre

Regroupant les  entrepreneurs culturel, les agents publics de l’administration et les représentants des faîtières auquel d’ailleurs ZEMBALACULTURE en fait partie, tous porteur de projet culturel se sont retrouver dans la cité de l’épervier (Manga). pour le programme PAIC-GC, financer par le Fond de Développement Culturel et Touristique et son partenaire l’Union Européenne, ce programme concours à la gouvernance de la culture au Burkina Faso au bénéfice des acteurs de la culture.

C’est en effet, la deuxième session des quatre sessions de formation et de coaching étalé sur 4 mois du Programme d’Appui aux Industries Créatives et Culturelles et à la Gouvernance Culturelle (PAIC-GC). Présider par Monsieur Mambourou SOMA Directeur Général des Etudes Statistiques et Sectorielles, par ailleurs coordonnateur du programme et Madame la Secrétaire Générale du Ministère de la culture des Arts et du Tourisme du Burkina Faso.

Durant 5 jours les acteurs ont bénéficié des brillantes communications instructive sur la gouvernance de la culture, des échange d’expériences des uns et des autres. 75 acteurs venu des 13 région du Burkina. Des responsable des faîtières, des entrepreneurs culturels et des agents publics de l’administration culturelle réuni dans la ville de Manga pour cette formation dite approche projet piloter par le consortium CAD AFRIQUE.

Tous est unanime que l’initiative est louable et la bienvenue et il fallait la créer si elle n’existait pas. D’une pars, il mets à la disposition des acteurs du privé les différentes orientation et les politiques culturelle que le pays à ratifié et d’autre pars, permet aux acteurs du public de connaitre les aspirations des entrepreneurs culturel du  privé et d’impulser des reformes au niveau de l’administration Burkinabé au profit de tous.

C’est une ambiance bon enfant ponctué d’intense séances de travail de groupe et de coaching. Les idées divergentes, de incompréhension par moment dû au caractère transversal de cette formation.

Le chef de service de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (SGPEC) du Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme, Monsieur Adama RAMDE, qui y ait assisté dès le début, a au non du Coordonnateur national du PAIC-GC, salué l’ensemble des participants pour leur présence à la dite formation qui fut riche et intense.

Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTURE


ZEMBALA-SON FESTIVAL

Le samedi 24 Avril marquait la clôture de l’édition 2021 du festival « ZEMBALA-SON ». Durant quatre jours d’affilé, le festival a déroulé un programme riche en activité. Des Conférences, Exposition, Projection de film, spectacle de musique et démonstration de performance de virtuoses d’instruments traditionnel de musique.

Présidum du Panel pour la conférence sur les instruments de musique traditionnelle

Le mercredi 21 Avril, la salle du Petit Méliès de l’Institut Français de Ouagadougou bondait de monde à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du festival « ZEMBALA-SON » qui est un évènement de promotion et de valorisation des instruments de musique du terroir. ZEMBALACULTURE structure organisatrice et ses partenaires : l’Institut Français et le Musée de la musique Georges OUEDRAOGO, a voulu levé le voile sur les instruments traditionnel de musique du terroir. Promouvoir et valoriser les instruments rare, ceux en voie de disparition, démystifié les codes, les mythes qui les entourent, par la découverte physique de l’instrument par les expositions et les conférences. D’en explorer leurs richesses sonores à travers la prestation des virtuoses.

Le Panel avait pour thématique : « les instruments de musique traditionnelle ; leurs porté d’hier, aujourd’hui t pour demain »

À cet effet, le Pasteur Paul KOUDA qui a fait un exposé riche avec à l’appui une vidéo projeté et une démonstration de performance avec son instruments traditionnel de musique (le Kundé Moaga). Il a parlé des genres musicaux disparus ou menacés de disparition. Il existait autre fois un instrument de musique qu’on utilisait qu’en cas de danger imminent (un bête sauvage qui attaque le village) explique-t-il dans son exposé. 

Quant au Docteur KABORE Grégoire, il s’est penché sur l’importance du Bendré dans la société traditionnelle Moaga, sa rareté aujourd’hui et les enjeux de la disparition. Sa place dans le développement socio-culturel du Burkina Faso. Le panel conduit par le modérateur en la personne de Mr Abraham ABASSAGUE conseiller des affaires culturelles, fut un voyage de découverte et de connaissance. La même soirée de l’ouverture officiel se tenais à la Rotonde dans le site du festival le vernissage de l’exposition (exposition des instruments traditionnel de musique) assuré par le Musée de la musique Georges OUEDRAOGO. Ainsi en est suivit, les causeries sur les questions par apport aux instruments et des échanges entre les acteurs. Le dit exposition fut ouvert au public tout le long du festival où les élèves des établissements scolaire venaient découvrir, prendre notes suites aux explications du guide du Musée.

explication du guide du Musée de la musique au vernissage de l’exposition

Le film « LE RUUDGA PARLE » du réalisateur Gideon Vink a été projeté en sa présence ainsi que Nouss Nabil venu de Bobo Dioulasso dans le cadre du Festival. Ce film est un voyage dans l’univers d’un instrument traditionnel de musique, le ruudga (violon traditionnel)

Pour planté le décor, le Directeur du festival Maxime COMPAORE a pris la parole pour remercie le public présent et rappeler la suite du programme du festival, suivit un mot de bienvenu prononcé par Victor Bernard représentant le Directeur de l’institut français Ouaga. Ainsi donc, l’artiste Nouss Nabil procède à un jeu de ruudga avant et après la projection du Film. Les échanges se sont poursuivi pendant une trentaine de minute ou le réalisateur et l’artiste qui à jouer dans le film donnait des réponse et éclaircissement au question posée par les cinéphiles.

Les spectacles ont rythmé les jours suivant du festival. Ce fut une occasion de pure découverte pour les festivaliers. Le cas de l’Acte 1 de l’opéra Burkinabo-Japonais, une avant-première mondiale présentée par la compositrice internationale et auteur de plusieurs opéras Kieko Fujiie, des instrumentistes Burkinabé, ont illustré un métissage sonore et des cultures.

Rendez-vous est donné pour l’Edition 2022 pour plus de maturité, d’innovation, d’engagement et d’ouverture aux autres cultures se laisse entendre le Directeur du festival Maxime COMPAORE et son équipe.

Écrit par ZEMBALACULTURE


ZEMBALA-SON FESTIVAL

Beaucoup d’évènement de grande envergure et des rendez-vous culturel très important ont été reporté voir annulé en 2020 au Burkina Faso dû au Covid-19. La Semaine National de la Culture (SNC), le Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPAC) entre autres.

Ainsi donc, ZEMBALA-SON initialement prévu pour se tenir le 10 Octobre 2020 et reporter par les mêmes raisons, s’est reprogrammé. Le comité d’organisation du Festival à mis à profit le temps du report pour ficeler parfaitement l’évènement. A cet effet, il s’est fait entourer de partenaire sûr afin de rehausser l’éclate de l’évènement.

ZEMBALACULTURE porteur du projet « ZEMBALA-SON » qui est un festival de promotion et de valorisation des instruments de musique traditionnelle est organisé en partenariat avec le Musée de la musique george OUEDRAOGO et l’Institut Français de Ouaga par des activités diverses à savoir ;

  • Exposition d’instruments de musique traditionnelle
  • Prestations de virtuose
  • Atelier de processus de fabrication d’instrument
  • Conférences thématique
  • Projection de film

Le Burkina-Faso regorge une variété d’instruments de musique traditionnelle, riche en sonorité mais méconnu du fait de leur spécificité, leur codification et des mythes qui les entoures. Au-delà de ces instruments connus du grand public, Djembé, Balafon, Kundé … force est de constater qu’un grand nombre reste méconnu et inutilisé dans le métissage sonore.

« ZEMBALA-SON FESTIVAL » est l’initiative unique pour permettre de découvrir non seulement les instruments mais d’explorer leurs sonorités rares.

L’idée de consacré un festival aux instruments de musique traditionnelle n’est pas fortuite pour l’équipe de ZEMBALACULTURE qui avait toujours consacré des articles sur les instruments du terroir Burkinabé tel que;

Des spécimens d’instrument de musique en voie de disparition

Le Ruudga, un instrument de musique qui parle

Les instruments de musique traditionnelle à l’aube du 21ème siècle

Connaissez-vous tous les instruments de musique traditionnelle ?

Prévu pour se tenir désormais du 21 au 24 Avril 2021 au sein de l’Institut Français de Ouagadougou pour une durée de 4 jours.

Par Maxime COMPAORE pour ZEMBALACULTURE