La grande messe des cultures urbaines au faso

23 octobre 2013

La grande messe des cultures urbaines au faso

Au lendemain du samedi 13 octobre, jour marquant la tombée des rideaux du festival waga Hip-Hop 12, on attendait les prochains rendez-vous comme une éternité. Présentement, je mettrais mon doigt à couper que le même sentiment en anime plus d’un. 

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En effet, c’était ce samedi passé (19 octobre) que la 13ème édition du festival refermait ses portes au grand dam des festivaliers.

Festival international des cultures urbaines, « Waga hip-hop » est un événement culturel d’envergure nationale, voire continentale, qui s’est imposé parmi tant d’autres. Il a été reconnu par la NTV au Etats unis et le classait en 2009 parmi les dix meilleurs festival de musique au monde. Il a lieu tout les ans à Ouagadougou ; capitale de la culture du continent africain. Et comme chaque année d’ailleurs, il a réunit à l’occasion, des festivaliers, les professionnels, les amateurs. Tout les acteurs des arts urbains, toute tendance confondu.

Pendant 7 jours, les artistes venus de divers horizon, d’Afrique et d’Europe, ont transformé plusieurs lieux de la ville en un géant plateau d’étalage de talent artistique.

Si d’autres acteurs redécouvrent le public Ouagalais, beaucoup d’autres les découvrent pour la première fois et c’est là l’occasion de passer à l’épreuve face à un public affranchi aux événements du genre.

Tout un gros plan sur l’univers underground. Des projections traitant la thématique des arts de la rue, les phénomènes de société affectant la jeunesse, de la musique, l’écriture, la danse, bref, tout les arts prennent leur source dans la culture hip-hop ont enrichi le programme d’activité.

Les organisateurs ne se sont pas lessivés sur les moyens pour donner une touche d’innovation à l’événement.

Des artistes comme Rafa Kaiser, Priss-K de la Côte d’ivoire, Princesse Tifa, ZM du Niger, Duny Yaam, Playerz, Stelbee du Burkina faso Jey Liba du Togo, ont quant à eux animé le plateau au village du festival sur le site du FESPACO d’où les artistes en herbes se disputaient le prix découvert. Waga hip-hop à bel et bien refermé ces portes et octobre prochain se présente comme une éternité.

 

Maxime COMPAORE pour zembalaculture.

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