Semaine National de la Culture SNC 2012

Jour-j moins un pour que Ouagadougou et les autres villes du pays, voir de la sous région, se déportent à Bobo Dioulasso. La capitale économique, la ville culturelle, la ville hôte. La SNC (Semaine National de la Culture) a entamée officiellement ses activités le 24 Mars de cette année 2012. Créée en 1983 et se déroulant tous les deux ans à Bobo Dioulasso (années paires). Pour La 16^ème éditions, elle aura pour thème « l’apport du patrimoine culturel et de la création artistique dans l’essor des collectivités territoriales ».

L’artisanat fait parti des activités économiques du Burkina. Il est un secteur primaire tout comme l’agriculture et l’élevage dont se vante le pays.

La culture tant prônée est un moteur de développement connu de tous. Le Faso, bon élève, quant à lui, a su conserver son patrimoine culturel, touristique, hôtelleries, musiques, art, entres autres. Les évènements du genre « Art et Culture » se professionnalisent et se succèdent sans transition. Du moment que l’un baisse les rideaux, des levés de rideaux s’exécutent pour l’autre. Comme une géométrie en perpétuelle mutation.

 Comme de coutume, cette Semaine National de la Culture se veut la tribune pour mettre en lumière, la contribution du patrimoine culturel Africain, Burkinabè en occurrence, et du savoir-faire des artistes dans le développement socio-économique des collectivités territoriales. Elle s’affiche d’ailleurs comme l’un des évènements institutionnalisés de notre pays.

Les festivaliers sont attendus de partout. C’est aussi l’occasion d’un terrain de prestation pour les artisans, des hommes évoluant dans le domaine des arts et des métiers dont regorge le Faso, d’étaler leur chef-d’œuvre d’ici là inexploité.

L’inauguration aura lieu à la maison de la culture à Bobo, bien sûr, pour ne pas déroger au traditionnel. Elle accueillera par ailleurs, les expositions des œuvres de la catégorie des arts plastiques et une exposition vente des œuvres des anciens lauréats de la même catégorie. Le caractère populaire et festif émis à travers les animations off sont repartis sur cinq plateaux implantés entre autre à la place TIEFO, AMORO, à LAFIABOUGOU, à YEGUERE, à L’ESPACE DAFRA, et au Lycée promotion.

 Il est à retenir que pour ce rendez-vous culturel de Bobo, ce sont plus de 600.000 festivaliers qui sont attendus. Quant aux artistes nationaux, ils sont environs 2000 retenus au terme de rudes compétitions régionales dixit le président du comité d’organisation. Et vu malheureusement, l’enveloppe financière revue à la baisse cette année, les plateaux d’animations populaires est limitée à (30) trente vedettes confirmées ou en herbe seulement qui quitteront Ouagadougou pour les spectacles off. Au niveau de la presse, la priorité sera accordée aux correspondants locaux.

 C’est un rendez-vous de partage et de découvert que Zembalacultur vous souhaite vivement.

Maxime