15 décembre 2011

SPIRALE DE L’ARBITRE 37

L’histoire de notre chère patrie, le Burkina Faso, semble atteindre un niveau où il faut la réécrire.

Sa vie, dans son ensemble, semble bien atteindre son point culminant. On peut dire qu’elle est sortie de ses phases éliminatoire. Les indices renvoient une phase finale qui s’annonce éminente, décisive et fatidique. Les débats relatives à la chose politique ne tarissent point dans le quotidien des burkinabès à l’heure actuelle.

Les révolutions lesquelles ont connues les différents peuples et notamment ceux du maghreb, semblent être virales. Si l’on prête oreille attentive aux murmures qui courent les artères de nos ruelles et nos six-mètres, on peut conclure que notre pays prêt l’image d’une vase pleine et il ne reste qu’une goutte pour la faire déborder. Le moins que l’on puisse dire c’est que le match s’annonce décisive et que le suspens déjà grand retiendra nos souffles.

Il y a ceux qui sont «pour» et d’autre part ceux qui sont «contre». Les sentiments d’appartenance s’affichent pour ne pas dire que les supporters des deux camps se bousculent déjà. Dans ce cas de figure un hadage de chez nous dit : «tâk-tâk tim také wata ni wamzôko». On peut l’interprêter : Une calebasse, si je tire de mon côté et que l’on tire de l’autre bout, elle finira par se casser. Alors, en termes de conclusion – le match fatidique dont je fais allusion.

Depuis que le pays a traversé ces crises socio-politiques économiques et militaro-militaires sans précédent et qui ont d’ailleurs porté atteinte au bien public, privé et à l’intégrité physique et psychique des citoyens, les tenants du pouvoir disent avoir fait une autopsie de la situation. Ont-ils vraiment tiré leçon et souhaitent se montrer conciliant?

Ou bien, cherchent-ils les voies et moyens pour tenter un coup de force d’où les fameux CCRP (Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques) placé en orbite et qui tourne autour du fétichiste article 37 de la Constitution?

La question reste posée et je ne mangerais pas le piment de quiconque avec ma bouche.

L’histoire s’apprête à avoir son dénouement. S’il y a un mot clef à bord, c’est bien sûr le chiffre 37. Son simple évocation crée la polémique et la pensée unique. Il s’affiche aux yeux de tous comme une bombe à retardement pour le Burkina.

Ce qui est sûr c’est que : rien n’est sûr. Mais la partie adverse doute fort de la bonne foi des entreprises faciles, soit disant, que «c’est pour consolider la démocratie», parlant toujours de cette rencontre fatidique qui se prépare et anticipe les dates. Cette même partie adverse dit «voir clair dans l’affaire». Car, dit-elle, que tous ces remue-ménages n’ont que pour seul objectif : les fourrer dans la gibecière.

De ce fait, l’équipe adverse sort de ses gonds et refuse donc tout match amical visant à la distraire et d’où le refus de participer aux assises nationales ayant eu lieu les 7, 8 et 9 décembre 2011 à Ouagadougou.

L’équipe favorite, quant à elle, multiplie les tactiques et les techniques de dribble. Ils ont la balle au pied et mènent le jeu tandis que cette partie adverse reste à la défensive en attendant le cou du sifflé : Le Jour J.

 

Maxime

 

 

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