11 novembre 2011

Circulation, appel à la responsabilité de chacun


Parmi tant d’autres problèmes, la circulation à Ouagadougou en est un vraiment problématique.

Hormis nos voies raccommodées ici et là nos états de conduite, sobriété voir négligence ou ignorance du code de la route, constituent en effet la majeure partie de ces problèmes relatifs à la circulation.

Le véhicule que l’on aperçoit le plus souvent, on ne peut passer une journée sans voir circuler, est le véhicule de couleur rouge lequel semble faire la course à pendule et qui porte des écritures lisible uniquement par le rétroviseur «BNSP» (Brigade Nationale des Sapeurs Pompiers).

Il est bien vrai que nos voies sont restreintes et que les engins à deux roues, lesquels composent la majorité de nos usagers, doivent se la partager avec les véhicules de petits et gros gabarits. Cependant, bon nombre de personnes n’en prennent pas conscience, malgré qu’il le faudrait bien.

C’est dans l’embouteillage de nos voies que ces personnes trouvent bon d’étaler leurs exploits en matière de conduite. Pour d’autres c’est l’occasion de tester la puissance de lance de leur moteur. On en voit tous les jours et déplore ces conduites suicidaires.

Mais là, n’est pas le principal qui m’amène à écrire ces lignes sur la circulation. Non!

C’est après quand j’ai remarqué qu’ entre le chauffeur et le chauffard il y plus ou moins un point commun. En effet, le conducteur burkinabè préfère plutôt klaxonner que de freiner. Ils vont se percuter et veuillent se justifier qu’ils ont klaxonné. N’en déplaise au sourd.

Est-il enseigné dans nos auto-écoles que le klaxon remplace le freinage? La question mérite d’être posée.

A l’approche de chaque croisement des voies, si vous l’avez bien remarqué comme moi je l’ai fait, les conducteurs préfèrent klaxonner dans la soit disante optique de dégager la circulation pour ne pas ralentir et surtout éviter leur Totem commun: le freinage.

C’est un comportement peu responsable du point de vue qu’il entrave les klaxons dont certains sont trop sonores et embrouille tous les usagers. Il est même facteur de nombre d’accidents de la circulation.

J’appelle à cette occasion à la prise de conscience de chacun, et que les autorités communales ouvrent les yeux sur ces états de faits. Mettre de l’ordre dans le désordre organisé aux fins de faire comprendre aux usagers qu’ils doivent du respect à la vie d’autrui et ce, même s’ils ne l’ont pas pour leur propre vie.

 

Zcult

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