14 septembre 2011

MUSIQUE SANS FRONTIERES

MUSIQUES SANS FRONTIERES est un projet de résidence musicale entre musiciens belges et burkinabés à Ouagadougou, issus de courants musicaux différents : le hip hop et la musique burkinabée moderne.

Mister Wash & Lord Janus mélangent hip hop, soul et funk, Patrick Kabre et son groupe s’inspirent de musique traditionnelle burkinabée en jouant des instruments modernes.

Mister Wash & Lord Janus seront accompagnés de Cyril Mossé, un ingénieur du son et un réalisateur – chef opérateur, Stan Zambeaux, qui enregistreront l’album issu de la résidence, réaliseront un clip et tourneront un documentaire autour du projet.

Cet échange musical s’ouvrira à un public plus large avec des ateliers organisés autour de la musique au Burkina Faso et en Belgique, des techniques du son, du sampling et de l’audiovisuel invitant des musiciens et chanteurs burkinabés, du traditionnel au moderne.

Ce sera un espace de création entre deux cultures, une expérimentation musicale et audiovisuelle d’un mois, où l’on s’affranchira de nos frontières afin d’aboutir à un album, enregistré sur place, un clip, un documentaire, et un concert à Ouagadougou.

L’IDEE DU PROJET est née lorsque Stan Zambeaux et Cyril Mossé sont venus réaliser un documentaire au Burkina Faso en 2010. Ils ont cherché des musiciens pour créer la bande originale de ce documentaire, et ils ont rencontré Patrick Kabre, un musicien talentueux ayant la volonté d’échanger, de partager sa culture et sa musique.

Ils ont pu enregistrer la bande originale du documentaire que vous pouvez écouter sur la bande annonce ci-dessus. L’idée de fructifier cette expérience est devenue évidente. Se retrouver, enrichis des talents musicaux de Mr Wash & Lord Janus, pour un projet axé sur la musique. Une rencontre entre européens et africains, entre samplers et instruments acoustique, dans le cadre d’une résidence à Ouagadougou.

LE CONTEXTE, le Burkina-Faso, un pays où 60 ethnies vivent ensemble dans un climat aride, possédant chacune ses traditions musicales et ses propres instruments, c’est à dire un patrimoine culturel exceptionnellement riche.

Cependant, il n’y a pas d’industrie de la musique, les technologies, les formations et l’argent manquent : les instruments électroniques et la technique du son sont peu connus. Les musiciens ont beaucoup de difficultés à vivre de leur musique et à finaliser des projets dans un pays où le secteur est très peu développé, où les salaires sont très bas voir inexistant.

D’où l’idée d’un échange humain sans frontières, un apprentissage mutuel, le temps d’une rencontre autour de la musique, avec un but concret : l’enregistrement d’un album, un concert, un clip et un documentaire autour du projet.

A quoi va servir le financement ?

Nous avons reçu un soutien à hauteur de 3500€ du BIJ (Bureau International de la Jeunesse) de Bruxelles pour le transport international.

Nous assumons nous même les frais administratifs (VISA et compagnie), de transport local, et de vie de tous les jours sur place.

Nous apportons notre propre matériel d’enregistrement et de tournage (micros, enregistreur, caméra, MPC..)

Le financement demandé servira à couvrir les frais de logement et de nourriture pour les huits participants du projet, les frais de location du studio d’enregistrement pour l’album, ainsi que des frais divers liés au projet : consommables, cds, dvds..etc.

Nous travaillons tous dans le secteur du cinéma, où les contrats sont ponctuels, après une formation à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en Belgique. Ce projet ne pourra pas se réaliser sans aide financière extérieure.

A propos du porteur de projet

Lord Janus est beatmaker. Il sample des vieux morceaux funk et soul à partir de vynils. Il travaille avec une MPC (sampler répandu) dans la tradition du hip hop. Il est aussi ingénieur du son, et travaille sur différents projets audiovisuels. C’est aussi un passionné de photographie argentique!

Mr Wash est DJ, agrémente de ses scratchs envoutant les beat de Lord Janus. Il est aussi ingénieur du son.

Ils travaillent à base d’échantillons audio issus de vinyles, CD, ou fichier audios. Ils les samplent, et composent une rythmique, rajoutent d’autres échantillons, et mettent en place une structure. Ainsi se crée une instrumentale, où viennent se poser les rappeurs ou chanteurs qui voudront. Leurs influences sont multiples, principalement des musiques afro-américaines, hip hop, funk, jazz, blues, soul et musiques africaines en général.

Ce sont leur instrumentales que vous avez entendu sur le teaser, avec la bande originale originelle de Patrice Wendsome, puis remixé par Fou’jou.

Cyril Mossé (aka Fou’jou) est ingénieur du son, spécialisé dans la prise de son documentaire. Il travaille régulièrement sur les réalisations documentaires de Stan Zambeaux et a voyagé plusieurs fois en RDC et au Burkina Faso pour son travail. Il aime aussi s’amuser avec des vieux samples et utiliser des vieux appareils photos qui ont du grain.

Stan Zambeaux est réalisateur, cadreur et chef opérateur. Jeune, il a fondé avec un ami une association de sensibilisation au cinéma, et un atelier de production « La Fougue ». Depuis, il a réalisé plusieurs documentaires et animé plusieurs ateliers avec des jeunes enfants dans des écoles. Son premier documentaire, Recardo Muntean Rostas, a été primé dans de nombreux festivals internationaux. Il travaille à la réalisation de nouveaux projets documentaires.

Patrick Kabre est un talentueux musicien et chanteur. A l’aise dans l’improvisation comme la composition, il mélange musique traditionnelle et instruments modernes, avec des textes en mooré (langue des Mossi, ethnie majoritaire au Burkina) ou en français.

Daniel Nikiema est batteur et percussioniste, il maitrise les rythmiques modernes et traditionnelles, la batterie et la calebasse…

Nadège Ouedraogo est chanteuse et comédienne. Elle a participé à de nombreux projets musicaux comme choriste, et travaille actuellement à un projet solo. Elle chante en mooré, en français comme en dioulla

Zembass et son ngoni, instrument traditionnel, à l’aise à la guitare, à la basse et autres instruments à corde.

Tous burkinabés mais d’origines et de cultures diverses. Ils sont tous dans le milieu de la musique à Ouagadougou. Ils se débrouillent comme ils peuvent pour avoir un salaire de temps à autres, mais les salaires sont bas, parfois inexistants. Ils ont donc tous des difficultés financières chroniques. Ils sont déterminés et passionnés par ce qu’ils font, ouverts aux autres musiques, et ont besoin de plus de moyen pour pouvoir produire leur musique.

Pour plus d’information: https://www.ulule.com/musiques-sans-frontieres/

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Commentaires

radio classique
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