LES DIRIGEANT ET LES DIRIGES QUANT ILS NE PARLENT PAS LE MEME LATIN

22 avril 2011

LES DIRIGEANT ET LES DIRIGES QUANT ILS NE PARLENT PAS LE MEME LATIN

En Afrique les gouvernants et les gouvernés ne se sont jamais compris. Ils auront toujours du mal à se comprendre. Par exemple : dans l’après midi du 23 Mars dernier, face à la crise interne que traversait le Burkina Faso, le Président de la République s’est adressé à la nation. C’était en live and direct à la radio télévision nationale du Burkina et retransmise plus tard par d’autres stations privées.

J’étais en cet après-midi, dans notre QG pour écouter le message qui est sensé s’adresser à moi aussi. Plus précisément au kiosque du quartier qui a d’habitude son petit public. C’est un lieu qui ne se désemplit jamais. Les uns et les autres se retrouvent, matin comme soir pour commenter l’actualité de leur choix et même ceux qui échappe de leur choix. Tel le marabout qui a jeté ses cauris, au tapeur de sable tellement que leur pronostic tombe juste quand ils relatent l’avenir d’un pays, d’une personnalité avec précision.

En cet après-midi, ils étaient tous présent inclus les intrus pour écouter le premier des Burkinabès s’adresser aux Burkinabès et à l’occasion au dernier des Burkinabès. Ce qui a attiré mon attention, ce n’est ni le fond ni la forme du discours, mais la compréhension des auditeurs du discours. J’ai pu entendre à la fin des gens dire « mais ! Je n’ai rien compris » « il n‘a rien dit. »

Ce n’est pas étonnant. C’est comme ça chez nous. Nos présidents et leur peuple ne parlent pas le même langage. Nos présidents semblent vouloir jouer aux jeux de mots. Où bien veulent-ils se parer tout simplement ? Vu tout ce bouclier de mots qui parsème de coutume leurs discours, qui leur permet de faire un tour et des détours autour d’un sujet sans toucher le vif du sujet. Enfin, capable de dérouter plus d’un.

Nos dirigeants et leur peuple n’auront pas le même latin. C’est prêché dans le désert, Si ces derniers ne peuvent se mettre à la peau du pasteur qui prêche, au prêtre pendant son homélie qui savent se mettre dans la peau de leur auditoire.

Si nos dirigeants pouvaient s’adresser en familier à leur peuple. Cette masse, la même qui ne s’en sort pas avec la langue de bois et qui, d’ailleurs, compose la masse. Ils allaient bien se comprendre. N’a-t-il pas dit que « pour convertir les païens, il faut se mettre aux milieux des païens ? »

Nos chefs d’états devraient savoir se comporter en maître de cérémonie comme nos artistes comédiens. Quand eux ils parlent, ils savent captiver leur auditoire, bien sûr en manient la langue officielle et celle d’officieux. Ils nous disent des choses propres venant de leur cœur tout en s’improvisant. Enfin, pas des choses déjà écrites à l’avance, des idées d’autres personnes. Cher dirigeant, les gens ont besoin de votre propre lecture de la situation donnée.

Zcultur. 

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